Le président de l’APCE a souligné que la guerre d’agression contre l’Ukraine ne devrait jamais « devenir une normalité »

Le président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, Tiny Kox, a souligné que la guerre d’agression contre l’Ukraine ne devrait jamais « devenir une normalité » et que les responsables de cette guerre devraient répondre de leurs actes.

« Le deuxième hiver dévastateur de la guerre a commencé, une guerre qui a déjà tué au moins 10000 civils et en a blessé 18500. Et certains signes indiquent que les attaques contre les civils et les infrastructures civiles pourraient s'intensifier pendant la saison hivernale », a-t-il déclaré à l'ouverture de la réunion de la Commission permanente de l'APCE, organisée à Vaduz dans le cadre de la Présidence du Comité des Ministres du Liechtenstein.

« J'appelle à nouveau les autorités russes à mettre immédiatement fin à cette horrible guerre qui n'aurait jamais dû commencer et qui doit cesser dès que possible. Nous avons besoin de paix et de justice, et nous en avons besoin maintenant : mettre un terme à cette guerre d'agression brutale et garantir que les responsables de cette violation flagrante du droit international, y compris de notre Convention européenne des droits de l'homme, répondent de leurs actes. Entre-temps, nous devons continuer à soutenir la protection des citoyens ukrainiens dans la mesure du possible. Cette guerre ne doit jamais devenir une normalité. Jamais », a-t-il déclaré.

Se référant à la situation au Moyen-Orient, Tiny Kox s'est félicité du cessez-le-feu temporaire entre Israël et le Hamas, de la libération partielle des otages et des Palestiniens emprisonnés, et de l'accès accordé à la population de Gaza. « J'appelle nos partenaires en Israël et en Palestine à coopérer dans la mesure du possible pour maintenir le cessez-le-feu, libérer tous les otages et relancer le processus de paix qui pourrait et devrait conduire à une solution viable de deux États », a-t-il souligné.

Selon le président de l'APCE, l'Assemblée s'est engagée à soutenir les décisions prises lors du sommet de Reykjavik.  « Maintenir, protéger et promouvoir les droits humains et les libertés fondamentales en Europe a été jusqu'à présent, et doit rester, l'une des priorités communes » de l'APCE et du Comité des Ministres, mais les développements récents « montrent que nous ne pouvons pas considérer ce système de protection comme un acquis, bien au contraire », a-t-il noté.

Le Président de l'APCE a appelé tous les Etats membres à « s'abstenir d'attaquer sans fondement les décisions de la Cour européenne des droits de l'homme ».