La France condamne l’organisation par la Russie de prétendues « élections » dans les territoires ukrainiens temporairement occupés

La France prend acte du résultat attendu de l’élection présidentielle, par lequel V. Poutine se maintient à la Présidence de la Fédération de Russie pour un cinquième mandat et condamne l’organisation de prétendues « élections » dans les territoires ukrainiens temporairement occupés par la Russie.

« La France condamne par ailleurs l’organisation par la Russie de prétendues « élections » dans les territoires ukrainiens temporairement occupés par la Russie : dans la République autonome de Crimée et la ville de Sébastopol, ainsi que dans une partie des régions de Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson. L’organisation illégale de prétendues « élections » dans les territoires ukrainiens temporairement occupés par la Russie constitue une nouvelle violation du droit international et de la Charte des Nations unies. La France ne reconnaît et ne reconnaîtra jamais la tenue et les résultats de ces prétendues « élections » et réaffirme son attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine », ressort-il du communiqué publié sur le site du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères de France.

La France condamne également l’installation par la Russie de bureaux de vote dans les régions séparatistes d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud, ainsi que dans la région de Transnistrie de la République de Moldavie, sans le consentement des autorités de Géorgie et de Moldavie.

Le ministère français a souligné que le  processus électoral en Russie s’était déroulé dans le contexte d’une répression accrue à l’encontre de la société civile et de toute forme d’opposition au régime, de restrictions toujours plus fortes à la liberté d’expression et de l’interdiction de fonctionnement des médias indépendants.

La France regrette que, contrairement à ses engagements internationaux, la Russie ait décidé de ne pas inviter la mission d’observation du Bureau des institutions démocratiques et des droits de l’Homme (BIDDH) de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), conduisant ainsi à ce que l’élection se déroule hors de toute observation internationale impartiale.