L’OSCE se dit préoccupée par l’existence des camps de filtration russes sur les territoires occupés de l’Ukraine

L’OSCE se dit préoccupée par l’existence des camps de filtration russes sur les territoires occupés de l’Ukraine

Ukrinform
Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) se montre « gravement préoccupée » par le traitement infligé par Moscou aux civils ukrainiens dans des « camps de filtrations », destinés à identifier ceux qui sont soupçonnés de liens avec les autorités ukrainiennes.

Selon le rapport de l’organisation publié ce jeudi, Les Ukrainiens évacués des villes assiégées, comme le port stratégique de Marioupol, ou ceux qui quittent des territoires occupés par les troupes russes sont obligés de transiter par ces centres. « Leurs données personnelles y sont enregistrées, leurs empreintes digitales relevées et leurs documents d’identité copiés », détaille ce rapport de l’OSCE.

L’objectif est apparemment de déterminer si ceux qui sont ainsi interrogés ont combattu du côté ukrainien ou ont des connexions avec le régiment Azov ou les autorités ukrainiennes. « Si c’est le cas, ces personnes sont séparées des autres et souvent disparaissent purement et simplement », soulignent les experts, dont deux se sont rendus en Ukraine en juin pour compléter leurs travaux rédigés sur la base de multiples sources.

« Certains sont transférés » dans les territoires séparatistes des républiques autoproclamées de Louhansk et de Donetsk, « où ils sont détenus ou même tués », ajoutent ces experts, « une pratique suggérant que la Russie utilise ces deux entités pour contourner ses obligations internationales ». Ceux qui passent le test « sont souvent envoyés en Russie, avec ou sans leur consentement ».

Une fois arrivés là-bas, on leur promet emploi et logement gratuit. Ils sont certes libres de leurs mouvements mais « ils n’ont souvent pas assez d’informations, d’argent, ou pas de téléphone » pour pouvoir quitter le pays, note le rapport.

Il s’agit du deuxième rapport de l’OSCE depuis le début du conflit dans le cadre du mécanisme dit « de Moscou », auquel la Russie a refusé de coopérer. Portant sur la période d’avril à juin, il confirme la découverte de « violations manifestes des droits » pouvant constituer des crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

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