Guerre en Ukraine : depuis octobre 2022, la guerre d’agression russe a fait au moins 5 987 victimes civiles
Selon un rapport publié vendredi par le Bureau des droits de l'homme des Nations Unies couvrant le période entre octobre 2022 et janvier 2023, beaucoup de victimes civiles sont le résultat d'attaques impliquant des armes explosives à large rayon d'action. Quelque 21 civils ont été tués au cours de la période considérée par les forces armées russes, « à la fois par des exécutions sommaires et des attaques contre des civils individuels ». Le nombre de victimes est probablement beaucoup plus élevé, car le rapport ne comprend que les incidents vérifiés.
Il y a eu 214 cas documentés (185 hommes, 24 femmes et 5 garçons) de disparitions forcées et de détentions arbitraires de civils sur le territoire de l'Ukraine qui était ou reste occupé par la Russie. Selon l’ONU, les forces armées russes ont arrêté les victimes à leur domicile, sur leur lieu de travail, dans la rue ou à des points de contrôle lors de processus dits de « filtration ».
« La guerre a prélevé un lourd tribut sur les civils, avec des actes d'hostilités tuant des groupes d'individus et, dans certains cas, plusieurs membres d'une même famille à la fois », indique le résumé.
Le HCDH s'est déclaré gravement préoccupé par la détention arbitraire, la disparition forcée et la torture ou d'autres mauvais traitements infligés à des enfants par les forces armées russes. Au cours de la période considérée, le bureau des droits humains a documenté les disparitions forcées de cinq garçons âgés de 14 à 17 ans. « Les enfants ont tous été soumis à la torture ou à d'autres mauvais traitements et, dans un cas, la victime a été expulsée vers le Bélarus », indique le rapport.
De février 2022 au 31 janvier de cette année, le HCDH a documenté 133 cas de violences sexuelles liées aux combats (85 hommes, 45 femmes, 3 filles), dont la majorité a eu lieu sur un territoire occupé par la Russie.
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