Guerre en Ukraine : L’armée russe a perpétué près de 2 200 attaques contre des centres de soin ukrainien
« Il ne s'agit pas seulement de bâtiments ; il s'agit de vies bouleversées, de soins refusés, d'avenirs mis en suspens. Il s'agit aussi de l'immense pression qui pèse sur le personnel de santé, épuisé mais travaillant héroïquement 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 », a déclaré le Dr Jarno Habicht, Représentant de l'OMS en Ukraine.
En outre, les disparités régionales persistent dans le domaine de la santé publique. Selon l’OMS, les zones les plus vulnérables et les zones touchées par les conflits sont confrontées à des difficultés plus importantes en raison des problèmes de sécurité et du coût plus élevé des médicaments et des services.
Par ailleurs, une dernière évaluation des besoins de santé de l'OMS, 25 % des personnes interrogées estiment que leur accès aux services médicaux s'est dégradé par rapport à la période précédant le 24 février 2022. Plus de 80 % ont éprouvé des difficultés à se procurer des médicaments, principalement en raison de l'augmentation des prix, et 35 % de la population reportent les soins.
De son côté, l’ONUSIDA rappelle que l'accès aux services de lutte contre le VIH étant entièrement tributaires d'une aide extérieure et d'un soutien humanitaire de plus en plus instables, l'incertitude quant à la continuité du financement américain a encore aggravé la situation déjà désastreuse de l'Ukraine.
L'ONUSIDA et ses partenaires estiment que plus de 92.000 Ukrainiens pourraient voir leur traitement interrompu si le financement américain était entièrement supprimé - soit 78 % de l'ensemble des personnes vivant avec le VIH sous traitement. En outre, les stocks de traitements vitaux et de médicaments de prévention du VIH sont faibles, les personnes ne recevant que trois mois ou six mois d'approvisionnement en médicaments.