Le retraité a raconté une année passée dans les cachots de la pseudo-République populaire de Louhansk

Le retraité a raconté une année passée dans les cachots de la pseudo-République populaire de Louhansk

Ukrinform
Dans la région de Louhansk, les officiers du Service de sécurité de l’Ukraine participant à l'opération des Forces unies continuent d'enregistrer les témoignages de prisonniers ukrainiens illégalement détenus dans les cachots des séparatistes.

Cette information a été communiquée par le service de presse du SBU dans la région de Louhansk.

«En août, un homme âgé qui tentait de se rendre sur le territoire contrôlé par l'Ukraine a fait appel aux forces de l'ordre ukrainiennes. L’homme de 60 ans est le père d’une agente du SBU de l’Ukraine qui n’a pas trahi le serment prêté à l’Ukraine et est partie pour le territoire contrôlé par l’Ukraine pour continuer son service. Cet homme vient d’être libéré des cachots du soi-disant « ministère de la sécurité de l’État » de la République auto-proclamée de Louhansk, où, par la torture et l’humiliation, pendant plus d’un an, des terroristes ont essayé de lui arracher des aveux sur sa coopération avec les services spéciaux ukrainiens à travers des contacts avec sa fille », peut-on lire dans le communiqué.

Selon les témoignages de l’homme, les séparatistes l'ont arrêté au printemps 2017, l'accusant de location « illégale » d’un garage. Pendant plus de trois mois, la victime a été complètement isolée du monde extérieur, puis a subi des «actions d'enquête» avec des coups systématiques, des actes de torture à l'électricité et des menaces de tirs pour ses liens avec des Ukrainiens. Pendant plusieurs mois, le prisonnier a dû partager sa cellule, avec l'ancien «procureur militaire» à demi fou de la soi-disant République populaire de Louhansk, que ses «camarades d'armes» avaient également jeté derrière les barreaux.

Le mauvais traitement a entraîné une détérioration rapide de la santé de l’otage. Les geôliers ont essayé de le « guérir » par leurs propres soins, mais cela n'a donné aucun résultat. Cet été, ils ont emmené le retraité épuisé sur la ligne de démarcation en lui ordonnant de ne plus retourner dans la « République ». Il est actuellement en traitement sur le territoire ukrainien libre.

En moyenne, les membres du SBU révèlent jusqu'à dix faits similaires chaque année. Depuis le début de 2018, sept personnes ont déjà fait part, aux agents des forces de l’ordre ukrainiennes, de leurs conditions de détention illégale  dans les centres des pseudos Républiques séparatistes.

Lire aussi : L'Ukraine propose à la Russie d’échanger 60 séparatistes contre les prisonniers ukrainiens

EH


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