Incident en mer Noire : La Grande-Bretagne a rejeté la version russe de l'incident
Selon la version livrée par Moscou, le navire britannique serait aventuré dans les eaux entourant la Crimée à 11h52. Puis, n’ayant pas réagi aux injonctions russes, un patrouilleur a procédé à des tirs d’avertissement entre 12h06 et 12h08. Tirs n’ont eu aucun effet puisqu’un bombardier tactique Su-24 Fencer a ensuite largué quatre bombes à fragmentation de type OFAB-250 sur sa trajectoire pour le contraindre à faire demi-tour. Ce qu’il a fait à 12h23. L’incident s’est déroulé au niveau du cap Fiolent, au sud de Sébastopol.
Cependant, la Grande-Bretagne a rejeté la version russe de l'incident, disant avoir pensé que les tirs étaient un « exercice d'artillerie » russe annoncé à l'avance et qu'aucune bombe n'avait été larguée.
« Aucun coup de semonce n’a été tiré sur le HMS Defender, qui effectuait un passage inoffensif dans les eaux territoriales ukrainiennes conformément au droit international », assure le ministère britannique de la Défense. « Nous pensons que les Russes se préparaient à un exercice d’artillerie en mer Noire et qu’il en ont averti la communauté maritime. Aucun tir n’a été dirigé vers le HMS Defender et nous ne reconnaissons pas l’affirmation selon laquelle des bombes ont été larguées sur son passage ».
Il est à noter que, ce n’est pas la première fois que la Russie prétend avoir chassé un navire britannique de ses eaux territoriales. En mai dernier, Moscou avait donné les détails concernant l’interception du destroyer britannique HMS Dragon, qui aurait été effectuée par sa garde-côtière lors de l’un de ses déploiements en mer Noire durant l’automne 2020.
We believe the Russians were undertaking a gunnery exercise in the Black Sea and provided the maritime community with prior-warning of their activity.
— Ministry of Defence Press Office (@DefenceHQPress) June 23, 2021
No shots were directed at HMS Defender and we do not recognise the claim that bombs were dropped in her path.
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