Volodymyr Zelensky : Malgré la conversation entre Biden et Poutine, les troupes russes sont toujours massées à la frontière ukrainienne

« Après les pourparlers entre les présidents russe et américain, la Russie n’a pas réduit sa présence militaire à nos frontières. Bien au contraire, la Russie a fermé 70% de la zone d'eau dans la mer d’Azov en créant ainsi un autre espace d’escalade », a déclaré le dirigent ukrainien.

Dans le même temps, Volodymyr Zelensky a soulgné que l'Ukraine défendrait sa terre et son peuple en toutes circonstances et contre tout empiétement.

« Bien sûr, nous sommes reconnaissants du soutien fourni, mais les efforts collectifs ne suffisent toujours pas pour ramener la partie russe non seulement à une politique prévisible fondée sur le respect du droit international et des États voisins, mais aussi simplement à des pourparlers de paix significatifs dans l'est de l'Ukraine. L'Ukraine est prête à faire tous les efforts nécessaires pour instaurer la paix juste et durable. Cet entretien se transformera en un livre épais si j’énumère toutes les propositions et tentatives d'intensifier les négociations que l’Ukraine a fait depuis le début de la guerre. En revanche, il suffirait un petit paragraphe pour redire les réponses de la Russie, car elles se résument toutes à la réticence à se reconnaître comme partie à cette guerre. Son rôle à la table des négociations est d'insister pour parler aux séparatistes du Donbass. Et qui sont ces séparatistes ? Ce sont des officiers russes et des membres du gouvernement russe qui contrôlent tout dans les territoires russes », a insisté Volodymyr Zelensky.

Comme Ukrinform l’a déjà relevé, le président américain des États-Unis Joe Biden et son homologue russe Vladimir Poutine ont eu mardi un échange via une visioconférence qui a duré deux heures. La situation à la frontière russo-ukrainienne a été au cœur de cette discussion.

Le président américain a également « exprimé la profonde préoccupation » des États-Unis et de leurs alliés face à l’augmentation du nombre de troupes russes à la frontière avec l’Ukraine et a « fait savoir » à Vladimir Poutine que la Russie s’exposerait à de « fortes sanctions, entre autres économiques », en cas d’escalade militaire en Ukraine, a indiqué la Maison-Blanche plus tard dans un communiqué.

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