Jens Stoltenberg a exhorté Vladimir Poutine à profiter des fêtes de fin d'année pour retirer ses troupes de la frontière ukrainienne

Le secrétaire général de l’Alliance a annoncé qu'il était prêt à négocier, en tenant compte des exigences du Kremlin concernant des garanties de sécurité supplémentaires de la part de l'OTAN. Cependant, il s’est opposé vendredi à toute ingérence de la Russie dans les relations entre l’Alliance et l’Ukraine, refusant d’exclure une éventuelle adhésion de Kyiv, comme l’exige Moscou.

« Nous sommes prêts à discuter avec la Russie au Conseil OTAN-Russie. Cependant, nous ne ferons aucun compromis sur les principes fondamentaux. Nous ne pouvons pas remettre en cause le droit de l'OTAN à protéger et à soutenir tous les Alliés, et le principe de base selon lequel chaque nation a le droit de choisir sa propre voie », a-t-il déclaré.

Selon Stoltenberg, il s'agit aussi du respect de la souveraineté des petits pays. « Cette idée qu'un grand État comme la Russie peut décider de ce que ses voisins plus petits peuvent et ne peuvent pas faire ramène la notion de sphères d'influence. C'est complètement contraire à tout ce qui a assuré la paix et la stabilité en Europe depuis la fin de la guerre froide », a déclaré Jens Stoltenberg.

Précédemment, lors d’une conférence de presse à Bruxelles, le secrétaire général de l’OTAN a noté que la position de l’Otan restait inchangée concernant sa relation avec l’Ukraine en soulignant que chaque pays avait le droit de choisir sa propre voie.

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