Aujourd’hui marque la Journée internationale de la Terre nourricière
Le fondateur de cet événement est le sénateur américain Gaylord Nelson. Il encouragea les étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l'environnement dans leurs communautés. Aujourd'hui, le Jour de la Terre est célébré, à travers le monde, par plus de 500 millions de personnes dans 184 pays.
À l’occasion de cette journée, l’Organisation des Nations-Unies a publié une déclaration afin de souligner la nécessité de protéger notre planète.
« L'expression « Terre nourricière » est couramment utilisée dans de nombreux pays et régions pour désigner la planète Terre. Elle illustre l'interdépendance qui existe entre l'être humain, les autres espèces vivantes et la planète sur laquelle nous vivons tous. Or, jamais une telle interdépendance ne s'est révélée aussi tangible comme en cette période.
Des incendies en Australie aux températures records un peu partout dans le monde en passant par la pire invasion acridienne de l’histoire au Kenya : la nature souffre et nous envoie des signaux forts, que nous ne pouvons plus négliger. À tout cela s'ajoute la pandémie de maladie à coronavirus (COVID-19), qui a engendré une crise sanitaire mondiale, allant de pair avec celle de notre écosystème.
Les changements climatiques et les autres perturbations environnementales provoquées par les activités humaines, notamment celles qui touchent à la biodiversité comme la déforestation, le changement d'affectation des terres, l'agriculture et l’élevage intensifs, ou encore le commerce illégal des espèces sauvages, sont autant de facteurs qui contribuent au risque de transmission de maladies infectieuses zoonotiques (c’est-à-dire transmissibles entre animaux et êtres humains) comme la COVID-19.
En effet, 75% des nouvelles maladies infectieuses qui émergent tous les 4 mois chez l’homme proviennent des animaux, selon un rapport de l’agence ONU Environnement.
Les conséquences actuelles visibles et positives - que ce soit l'amélioration de la qualité de l'air ou la réduction des émissions de gaz à effet de serre - ne sont que temporaires, et se font surtout au prix d'un ralentissement économique tragique et de la détresse humaine.
C’est pourquoi il est important qu’en cette Journée internationale de la Terre nourricière nous insistions sur le passage à une économie plus durable, qui bénéficie à la fois à l’humanité et à la planète. Assurer une harmonie avec la nature et la Terre n’est plus uniquement souhaitable, mais nécessaire », soulignent les auteurs de la déclaration.
eh