Aujourd’hui marque la Journée des dauphins : ces mammifères sont en danger
Une journée mondiale, pour plaider la cause des dauphins, arrêter les massacres et le trafic de ces cétacés, essentiels à l’équilibre de l’écosystème marin. Le dauphin est un mammifère marin mais aussi d’eau douce. Ce cétacé odoncète est muni d’un sonar qui lui permet de repérer les proies et de s’orienter. Ses nageoires lui permettent de s’équilibrer et de se déplacer. Il y a plusieurs espèces de dauphins dont une trentaine en milieu marin et cinq espèces qui ont été repérées dans les eaux douces.
Cela fait 34 ans jour pour jour que la chasse à la baleine est officiellement interdite. Le 23 juillet, jour d'entrée en vigueur du moratoire, est donc devenu le prétexte à une journée mondiale de sensibilisation aux baleines, mais aussi aux dauphins. Les deux espèces sont menacées par l’activité humaine.
Trois pays pratiquent encore la chasse à la baleine : le Japon, la Norvège et l'Islande. Mais les signaux sont au vert. Au Japon, la consommation de viande de baleine est désormais quasi nulle, moins de 40 grammes par an et par personne. En Islande, pour la deuxième année consécutive, les pêcheurs n’ont capturé aucun cétacé. Pas assez rentable. L’île commence à comprendre que les baleines ont plus de valeur vivantes, car les touristes sont de plus en plus nombreux à vouloir les observer.
Pour les dauphins, le tableau est moins encourageant : il y a exactement une semaine, dans l’archipel danois des Féroé, la mer a de nouveau viré au rouge sang à l’occasion de la première chasse de l’année.
Tradition pour les uns, massacre pour les autres.
Premier Grind de l’année aux Îles Féroé : 252 globicéphales et 35 dauphins à flancs blancs ont été massacrés hier soir aux îles Féroé (archipel sous protectorat danois).
— Sea Shepherd France (@SeaShepherdFran) July 16, 2020
Ils invoquent une tradition ancestrale pour justifier cette pratique barbare...
📷 Sea shepherd. pic.twitter.com/12O1s3SfCU
Le « grind » consiste à tuer et à dépecer à la main le plus grand nombre possible de mammifères rabattus vers la baie. Cette fois-ci, 285 cétacés.
« Il est inadmissible qu’un pays qui a signé toutes les conventions européennes pour protéger les mammifères marins permette à ce genre de chose de continuer. La honte du Danemark », dit une militante de Sea Shepherd venue filmer les mises à mort. Paul Watson, fondateur et figure emblématique de l'ONG, appelle à un boycott du tourisme sur l’archipel.
Photo: ipreunion.com
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