L’Écoparc de Kharkiv fait éclore l’espoir avec le Bal des chrysanthèmes

« Cette année, nous présentons plus de 10 000 fleurs, en pot ou coupées. Dix compositions florales ont été réalisées, dont deux nouveautés : un smiley géant installé à l’entrée et Stitch, le personnage de dessin animé », a expliqué la porte-parole du parc, Olena Klymenko.

« Les chrysanthèmes appartiennent à des variétés tardives qui supportent les premières gelées. Nous espérons qu’ils raviront les visiteurs pendant environ un mois », a-t-elle ajouté.

La 13ᵉ édition de son traditionnel « Bal des chrysanthèmes » ouvre ses portes à l’Écopark à Kharkiv /Photo : Vyatcheslav Madievsky, Ukrinform

Selon elle, la fréquentation du week-end a atteint le niveau d’avant-guerre, avec plusieurs milliers de visiteurs. Malgré un dimanche nuageux et quelques averses, le flux de promeneurs ne s’est pas tari.

« Nous nous y étions bien préparés. L’an dernier, nous n’avions pas prévu un tel engouement. Cette fois, nous avons agrandi le parking, même si des voitures se garent encore le long des routes. Nous avons mobilisé de nombreux bénévoles et tout le personnel est sur le pont », a précisé Klymenko.

Le « Bal des chrysanthèmes » ne sera pas le dernier événement de la saison.

« Le 15 octobre, nous organiserons pour la première fois un Festival des citrouilles, qui se tiendra dans le Jardin de pierres. Nous avons longuement réfléchi à la manière d’exposer les courges sans les abîmer, afin qu’elles puissent ensuite être réutilisées pour nourrir les animaux », a-t-elle expliqué.

Le Feldman Écopark est un lieu de détente emblématique pour les habitants de Kharkiv et de la région. Au début de l’invasion à grande échelle, le site s’était retrouvé sur la ligne de front. Les bombardements russes avaient fait six victimes – employés et bénévoles, dont un adolescent de 16 ans – qui tentaient de nourrir et d’évacuer les animaux. Plusieurs bêtes avaient été abattues dans leurs enclos.

Depuis, le complexe a entrepris sa reconstruction progressive et continue de rapatrier les animaux évacués pendant la guerre.