Un tribunal français a condamné 4 Bulgares pour avoir commis des actes de vandalisme sur un mémorial dédié à l'Holocauste à la demande de la Russie

Un tribunal français a condamné 4 Bulgares pour avoir commis des actes de vandalisme sur un mémorial dédié à l'Holocauste à la demande de la Russie

Ukrinform
Le tribunal correctionnel de Paris a rendu son verdict à l'encontre de quatre citoyens Bulgares dans l'affaire du vandalisme commis en 2024 sur un mémorial dédié aux victimes de l'Holocauste, qualifié d'opération d'ingérence de la part de la Fédération de Russie.

Selon Ukrinform, l`information rapportée par l'AP.

« Quatre Bulgares ont été condamnés à des peines de prison allant de deux à quatre ans pour leur participation au pillage du Mémorial de la Shoah à Paris, un acte de vandalisme que les services de renseignement français ont lié à une campagne de déstabilisation menée par la Fédération de Russie », indique le rapport.

Le tribunal parisien a condamné Georgy Filipov et Kirill Milouchev qui ont plaidé coupable à deux ans de prison et Mykola Ivanov accusé de les avoir recrutés à quatre ans. Le chef présumé du groupe Mircho Angelov est actuellement en fuite et a aussi été condamné à trois ans de prison.

Les quatre condamnés ont par ailleurs été interdits de séjour en France à vie.

Selon des documents judiciaires, les services de renseignement français affirment que les graffitis des « Mains rouges » s'inscrivaient dans une stratégie russe visant à utiliser des intermédiaires rémunérés pour diviser l'opinion publique, attiser les tensions sociales et diffuser de fausses informations.

Le tribunal a déclaré que « l'ingérence étrangère avait pour but de diviser la société française, mais cela n'exonère en rien les auteurs de ces actes de leur responsabilité individuelle ».

Les graffitis des « Mains rouges » sont apparus sur le Mémorial de l'Holocauste dans la nuit du 13 au 14 mai 2024 et sur plusieurs bâtiments des 4e et 5e arrondissements de Paris. Ces symboles sont considérés comme une référence au massacre de deux soldats israéliens à Ramallah en 2000.

Pour rappel, le ministère polonais des Affaires étrangères a protesté contre le vol d'un bas-relief représentant l'Ordre de la Virtuti Militari et la Croix de la Campagne de Septembre 1939 qui se trouvait sur le mémorial militaire dédié aux victimes de Katyn, dans le village de Mednom (région de Tver, Fédération de Russie).

Photo illustrative


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