Menacée de fermeture, la Maison ukrainienne de Nice lance un SOS
Le site où elle fonctionne depuis 2016 doit être démoli, et aucune alternative n’a encore été identifiée, a informé la présidente d’AFUCA, Iryna Podyryako (Bourdelles) sur la page Facebook de l’association.
AFUCA précise que le local loué à la ville de Nice doit être supprimé malgré une année entière de recherches pour un remplacement. Pour les quelque 15 000 Ukrainiens résidant dans le département des Alpes-Maritimes, ce lieu est bien plus qu’un simple espace : c’est un repère, un foyer et un symbole de solidarité.
« Cet espace est bien plus qu’un simple bureau », insiste AFUCA, rappelant ses multiples fonctions : plus de 150 adultes y apprennent le français chaque année, 60 enfants y suivent des cours hebdomadaires pour s’adapter à leur nouvelle vie, plus de 5 000 personnes bénéficient chaque année d’un accompagnement dans leur intégration, et 120 familles reçoivent mensuellement des paniers alimentaires. Depuis ce lieu, 39 camions humanitaires ont déjà été envoyés en Ukraine. L’association, qui soutient et rassemble les Ukrainiens de la Côte d’Azur, souligne l’importance vitale de disposer d’un local pour « continuer à aider, enseigner, partager – et construire des ponts entre la France et l’Ukraine ».
AFUCA lance un appel à tous ceux qui peuvent aider à trouver un nouveau site afin que la Maison ukrainienne continue d’être un foyer pour tous ceux qui croient en la solidarité.
Rappelons qu’en septembre dernier, Irina Podyryako a été nommée consule honoraire d’Ukraine à Nice.
Photo : capture d’écran d’une vidéo