Les policiers qui avaient battu et violé une femme au poste de police sont arrêtés et placés en détention

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Une jeune femme interpellée dimanche au commissariat de Kaharlykh, région de Kyiv, a porté plainte le lendemain pour actes de torture contre les policiers. La malheureuse a été tabassée, torturée et violée à plusieurs reprises par deux policiers directement dans les locaux du poste de police.

Dans la pièce à côté, l’ami de la victime a également subi des tortures. En particulier, menaçant la victime de viol, les policiers l'ont mis à genoux, l'ont frappé à la tête avec des matraques, mis un masque à gaz et tiré au-dessus de sa tête avec un pistolet de service. L’homme a eu les côtes et le nez cassés.

Anton Herachtchenko, vice-ministre des Affaires étrangères de l’Ukraine, a noté que les policiers accusés de viols et d’actes de tortures avaient déjà été arrêtés et placés en cellule de détention provisoire.  

Désormais, les enquêteurs du Bureau d’investigation national préparent un acte de suspicion à l’égard des accusés et décident de demander ou non une mesure préventive à leur égard sous forme de détention sans possibilité de caution. Des enquêtes urgentes sont menées afin d'obtenir tous les éléments de preuve et l’implication d'autres personnes à ce crime. La gestion procédurale de l'enquête préliminaire dans les procédures pénales est assurée par le parquet de la région de Kyiv et la police nationale dans la région de Kyiv.

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