L'Ukraine et l'UE discutent des efforts anti-corruption

L'Ukraine et l'Union européenne ont discuté de l'état et des perspectives de la lutte contre la corruption dans le pays, ainsi que de la croissance économique en vue des célébrations du rapprochement entre les deux entités.

Cette information a été diffusée par le premier vice-premier ministre de l'Ukraine et ministre du Développement économique et du Commerce de l'Ukraine, Stepan Kubiv mardi en marge de la conférence internationale « perspective européenne de l'Ukraine » qui a lieu à Bruxelles ce mardi, rapporte un correspondant d'Ukrinform :

"Une réunion de représentants du gouvernement sur des questions liées à la corruption a eu lieu dans le cadre de la préparation et la tenue du sommet du 20e anniversaire [des relations] Ukraine-UE le 9 Juillet", a déclaré le premier vice-premier ministre.

Selon Kubiv, la coopération avec l'UE, en dépit de l'agression russe, a également permis le développement économique de l'État :

"La réorientation vers les marchés européens et d'autres pays dans le monde a eu une tendance assez fiable et positive", a déclaré le premier vice-premier ministre de l'Ukraine.

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Au sujet de la corruption, le vice-Premier ministre et ministre du Développement régional, de la construction, du logement et des services publics de l'Ukraine, Hennadiy Zubko, a de son côté estimé que la création de la Haute cour anti-corruption ukrainienne, dont la loi est actuellement en discussion au Parlement, était un projet important pour permettre à l'Ukraine de continuer à aller de l'avant, et qu'il ne devait pas être adopté uniquement pour satisfaire les bailleurs internationaux de l'Ukraine et les conditions d'attribution d'une nouvelle tranche d'aide du FMI, selon un communiqué publié sur le site internet du gouvernement.

Selon lui, le vote sur la création d'un tribunal anti-corruption est nécessaire pour la transparence et la construction d'un sentiment de confiance réciproque entre la population ukrainienne et ses dirigeants :

"Nous avons besoin de communication et de renforcement de la responsabilité et de la confiance en répondant aux demandes, en achevant la création d'une infrastructure anti-corruption : le Parquet anti-corruption, l'Agence nationale pour la prévention de la corruption, le Bureau national anti-corruption et finalement, la Cour anti-corruption. Pourquoi en avons-nous besoin? Nous avons besoin d'eux non seulement pour créer un instrument de confiance, mais aussi pour avancer au sein de l'agenda de développement [du pays]", a-t-il déclaré.

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