Le Prince Héritier Alois von und zu Liechtenstein salue la création d'un Registre international des dommages causés à l'Ukraine par la Russie

Lors de son discours devant l’Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE), le Prince Héritier Alois von und zu Liechtenstein, a salué la création d'un Registre international des dommages causés à l'Ukraine par la Fédération de Russie.

« La politique de puissance agressive ne doit pas avoir le dessus. Les personnes qui mettent à mal notre engagement commun en faveur de l’ordre international fondé sur des règles doivent rendre des comptes. Il ne peut y avoir de paix sans justice», a-t-il déclaré.

Le Prince Alois a salué la création du Registre des dommages, première mesure importante prise par le Conseil de l’Europe pour établir les responsabilités concernant l’agression de la Russie contre l’Ukraine. Selon lui, il est crucial que le crime d’agression fasse l’objet d’une enquête et de poursuites et que tous les responsables soient tenus de rendre des comptes.

Le Prince Alois a observé que la politique de puissance agressive, les tendances antidémocratiques, la montée du nationalisme et le mépris de l’État de droit et de l’ordre international fondé sur des règles sont autant de graves menaces qui ont conduit par le passé à la destruction et à la souffrance. Le Prince a cité l’agression de la Fédération de Russie contre l’Ukraine comme exemple d’atteinte aux valeurs fondamentales du Conseil de l’Europe – droits de l’homme, démocratie et État de droit – découlant de ces menaces et souligné que le respect inconditionnel de l’ordre international fondé sur des règles est indispensable et essentiel pour notre sécurité.

Insistant sur le rôle crucial d’une coopération multilatérale efficace et inclusive au sein d’organisations telles que le Conseil de l’Europe dans le maintien de la paix et de la stabilité, le Prince Alois a mis en garde contre une tendance opposée qui se manifeste par des forums alternatifs dominés par de grandes puissances et où les points de vue des petits États ne sont pas suffisamment pris en compte.