Depuis le début de l’annexion de la Crimée, 460 cas de violation de la liberté de parole et de pression sur les journalistes ont été enregistrés

Tetyana Petchontchyk, directrice du Centre d’information des droits de l’Homme, a déclaré lors d’une conférence de presse à Ukrinform que 460 cas de violation de la liberté de parole ont été enregistrés en Crimée depuis le début de l’occupation de la péninsule.

«Notre organisation s’occupe de suivre la situation concernant les droits de l’Homme, notamment la liberté de parole et d’expression sur la péninsule de la Crimée. Durant les 3 dernières années, nous avons constaté 460 cas de pression sur les journalistes et de violation de la liberté de parole et d’expression », a déclaré Tetyana Petchontchyk.

Selon elle, les médias des Tatars de Crimée sont l’un des groupes les plus opprimés en Crimée. À titre d’exemple, le 26 janvier 2015, les forces de l’ordre ont mené une perquisition dans les locaux de la chaîne de télé des Tatars de Crimée ATR et le 1 avril, la chaîne a été forcée d’arrêter sa diffusion. Le 31 mars 2015, la radio «Meydan FM » a également cessé d’exister.

«Plusieurs rédactions ont démenagé en Ukraine continentale, cependant leurs sites en Crimée restent bloqués et les habitants de Crimée ne peuvent même pas les lire sur Internet. Tous les médias critiques envers le régime d’occupation sont soumis à une énorme pression et à des représailles. Nous y constatons une très mauvaise situation avec le droit à la liberté de parole », a précisé la directrice du Centre d’information des droits de l’Homme.

EH