En 2017, la liberté de parole a été violée 281 fois

Au cours de l’année dernière, 281 cas de violation de la liberté de parole ont été recensés en Ukraine.

Cette information a éré communiquée par Oxana Romanyuk, directrice de l’ONG "Institut des médias" et représentante de l’ONG internationale " Reporters sans frontières ", lors d’une  table ronde à l’occasion de la Journée de la liberté de la presse dans les locaux d'Ukrinform :

"En 2017, nous avons enregistré 281 cas de violation de la liberté de parole en Ukraine. Pour le moment, j’ai l’impression que nous sommes suspendu dans un espace vide et qu'il nous faut du mouvement.... Il faut prendre des mesures supplementaires pour améliorer la défense de la liberté de parole", a-t-elle déclaré.

Oxana Romamyuk a ajouté que les droits des journalistes en Ukraine étaient le plus souvent violés par des personnes privées (156 attaques sur 281) :

" Il s’agit de participants à des manifestations, de personnes impliquées dans des accidents de la route, mais aussi de professeurs et de médecins. C'est un mauvais signe et cela prouve que la société n’a pas confiance dans les journalistes. En deuxième position viennent les fonctionnaires et en troiqième les représentants des forces de l’ordre ", a-t-elle précisé.

Les violations ont le plus souvent été recensées dans les villes de Kyiv (80 cas), Loutsk (24 cas), Mykolayv (20), Poltava (18 cas), Odessa (15 cas) et en Crimée (16 cas).

Artyom Bidenko, sécretaire d’État au ministère de l’Information a néanmoins souligné que l’Ukraine avait réagi à 32 des 34 messages du Conseil de l’Europe concernant la violation des droits des journalistes et était considérée comme faisant partie des cinq Etats européens les plus réactifs en la matière.

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EH