UNICEF : Les jeunes sont 50% plus susceptibles de penser que le monde s’améliore au fil du temps

Les enfants et les jeunes sont 50% plus susceptibles que leurs aînés de considérer que le monde s’améliore de génération en génération.

Cette information figure dans une nouvelle enquête internationale réalisée par l’UNICEF en partenariat avec Gallup et publiée à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance.

« Dans le monde actuel, les raisons d’être pessimiste ne manquent pas : changements climatiques, pandémie, pauvreté et inégalités, hausse de la défiance, essor des nationalismes. Mais voici une raison d’être optimiste : les enfants et les jeunes refusent de voir le monde de manière aussi sombre que les adultes », a déclaré Henrietta Fore, Directrice exécutive du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF).

En pleine pandémie de Covid-19, les jeunes générations sont également plus enclines à faire confiance aux scientifiques et à plébisciter la coopération internationale

Cette enquête montre que les jeunes sont également plus susceptibles de juger l’enfance d’aujourd’hui meilleure que celle d’hier : une écrasante majorité d’entre eux estime en effet que, de nos jours, les enfants sont en meilleure santé, mieux éduqués et plus protégés physiquement que la génération de leurs parents.

« Par rapport aux générations précédentes, les jeunes d’aujourd’hui gardent espoir, sont bien plus ouverts sur le monde et déterminés à le rendre meilleur. Les jeunes générations sont certes inquiètes pour l’avenir, mais elles considèrent aussi qu’elles font partie de la solution », a signalé la cheffe de l’UNICEF.

Pourtant, malgré cet optimisme affiché, les jeunes sont loin d’être naïfs : ils ne tolèrent plus l’inaction face aux changements climatiques, se montrent critiques vis-à-vis des informations qu’ils consomment sur les réseaux sociaux, et sont confrontés à des épisodes de déprime et d’anxiété.

Ils sont nettement plus susceptibles que leurs aînés de se considérer comme des citoyennes et des citoyens du monde, et également plus enclins à plébisciter la coopération internationale comme moyen de résoudre des défis tels que la pandémie de Covid-19.

Réalisée dans le cadre du projet L’Enfance en évolution, cette enquête est inédite en son genre : en effet, c’est la première fois que l’on sonde différentes générations pour décrypter le regard qu’elles portent sur le monde et sur l’enfance à l’heure actuelle.

Plus de 21.000 personnes réparties en deux tranches d’âge (15-24 ans et 40 ans et plus) ont été interrogées dans 21 pays. Des sondages nationalement représentatifs et portant sur toutes les catégories de revenus ont été réalisés dans plusieurs pays, tous continents confondus (Afrique, Asie, Europe, Amérique du Nord et Amérique du Sud).

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