A l'ONU : L'Ukraine exige de la Russie la libération immédiate de Roman Souchtchenko

L'Ukraine a prononcé un discours à l'ONU et a exhorté la Russie à libérer immédiatement le journaliste Roman Souchtchenko, à arrêter la persécution des représentants des médias et des activistes en Crimée occupée, ainsi qu'à mettre fin à la propagande d'État et à l'incitation à la haine.

Nikolenko, a fait cette déclaration mardi lors d'une réunion du Comité de l'information de l'Assemblée générale des Nations Unies, selon le correspondant d'Ukrinform :

"Les persécutions des journalistes ukrainiens est une tactique de guerre que la Russie applique contre mon pays. En premier lieu, nous condamnons à nouveau la brutale persécution du journaliste ukrainien Roman Souchtchenko à Moscou, qui a été emprisonné en 2016 selon des accusations forgées de toutes pièces. Nous exigeons que la Russie libère immédiatement M. Souchtchenko".

Il a également noté la pression sur les représentants des médias et les militants en Crimée qui exprimaient des convictions différentes de la position des autorités d'occupation russes sur la péninsule.

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En outre, le diplomate ukrainien a exprimé sa profonde préoccupation concernant "une campagne de propagande à grande échelle et une incitation à la haine envers l'Ukraine et les Ukrainiens, qui est menée par les médias et les personnalités publiques russes". Il a souligné que la Russie utilisait les médias comme un outil pour exercer une influence sur la situation en Crimée occupée et dans l'est de l'Ukraine.

À cet égard, Nikolenko a rappelé que la rédactrice en chef de la chaîne de télévision de propagande d'État russe « RT », Margarita Simonyan, avait comparé en 2011 la radiodiffusion russe à l'étranger avec le rôle du ministère de la Défense. Simonyan a dit à l'époque: "Quand il n'y a pas de guerre, vous n'en avez pas besoin, mais quand la guerre commence, c'est important, mais vous ne pouvez pas créer une armée une semaine avant la guerre".

Oleg Nikolenko a dit que cela expliquait pourquoi une telle offensive hybride avec l'utilisation des médias d'État était une menace directe pour la sécurité nationale des États souverains, ainsi que pour les valeurs de l'ONU.

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kh