L’OMS alerte sur le risque d’une épidémie de choléra en Ukraine

L’OMS alerte sur le risque d’une épidémie de choléra en Ukraine

Ukrinform
Les zones d’Ukraine dans lesquelles les infrastructures de distribution d’eau et d’assainissement sont endommagées risquent de connaître une vague potentielle de choléra, a alerté l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ajoutant qu’elle déployait déjà des kits anti-choléra sur le terrain.

« Nous sommes préoccupés par le risque de voir apparaître le choléra dans les zones occupées où les infrastructures de distribution d’eau et d’assainissement sont endommagées ou détruites », a déclaré Hans Kluge, directeur régional de l’OMS pour l’Europe, cité par Euractiv.

Le choléra est une infection diarrhéique aiguë causée par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés par la bactérie Vibrio cholerae. La perturbation des systèmes d’approvisionnement en eau et d’assainissement peut accroître le risque de transmission du choléra, car celui-ci est étroitement lié à l’accès à l’eau potable et aux installations sanitaires.

Dorit Nitzan, responsable des situations de crise pour l’OMS en Ukraine, a déclaré que les partenaires de l’OMS sur le terrain à Marioupol font état de « véritables marécages dans les rues ».

« Les eaux usées et l’eau potable se mélangent. C’est un risque énorme qui favorise de nombreuses infections, dont le choléra », a-t-elle ajouté.

Des cas de choléra ont déjà été signalés dans la ville de Marioupol en 2011.

Il faut entre 12 heures et cinq jours pour qu’une personne présente des symptômes après avoir ingéré des aliments ou de l’eau contaminés. Non traité, il peut être mortel, mais avec un traitement rapide et adapté, le taux de mortalité devrait rester inférieur à 1 %.

L’accès rapide au traitement, comme la réhydratation orale et les perfusions intraveineuses, est essentiel lors d’une épidémie de choléra, a déclaré l’OMS. En guise de prévention, l’OMS est déjà en train de mettre en place des vaccins contre le choléra dans son centre de Dnipro, une ville située sur le fleuve Dniepr, dans le centre de l’Ukraine.

« Nous nous préparons avec des kits anti-choléra et des vaccins, et nous travaillons en étroite collaboration avec les ONG, nos partenaires opérationnels qui sont en mesure de se rendre à Marioupol pour apporter leur aide à la population », a déclaré Mme Nitzan.

Il existe actuellement trois vaccins anticholériques oraux préqualifiés par l’OMS, qui nécessitent tous deux doses pour une protection complète.

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