Guerre en Ukraine : 5 996 civils tués depuis le début de l’invasion russe

Guerre en Ukraine : 5 996 civils tués depuis le début de l’invasion russe

Ukrinform
Sept mois après le début de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, le conflit fait rage. Et selon les Nations Unies, il y a plus de 14 844 victimes civiles depuis le début de l’offensive militaire russe le 24 février dernier.

La Mission des Nations Unies de surveillance des droits de l’homme en Ukraine a dénombré ainsi 14.844 victimes civiles, dont 5.996 morts et 8.848 blessés, précisant que ce bilan ne peut être que sous-estimé, en raison de la difficulté à recueillir des informations dans des zones de combat inaccessibles.

La Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques des Nations Unies Rosemary DiCarlo, au nom des efforts de l’ONU pour alléger les souffrances de la guerre, a demandé un accès sans entraves aux populations dans le besoin, non sans déplorer que le passage de possibles convois hors des zones contrôlées par le gouvernement ukrainien représente toujours le plus grand des défis.

Elle a aussi fait part de sa profonde préoccupation devant les allégations de violations commises dans des régions du nord-est de l’Ukraine, où 400 corps ont été retrouvés dans des tombes improvisées à Izyoum, avant de rappeler qu’à la suite d’enquêtes dans les environs de Kyïv, Chernihiv, Kharkiv et Soumy, la commission internationale d’enquête indépendante en Ukraine, mandatée par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, a conclu que des crimes de guerre ont été commis en Ukraine.

« La commission a été frappée par le grand nombre d’exécutions et autres violations commises par les forces russes », a confié Mme DiCarlo, précisant que dans les quatre régions observées, les enquêteurs n’avaient noté que deux cas de mauvais traitements contre des soldats russes par les forces ukrainiennes.

Le rapport de la Mission de surveillance des droits de l’homme en Ukraine établit que dans les zones contrôlées par les forces russes et les groupes affiliés, les disparitions forcées, les détentions arbitraires de dirigeants locaux, de journalistes, de membres de la société civile était très fréquentes. Parmi 407 cas observés, 18 des victimes ont été retrouvées mortes.

« Rarement, voire jamais, la communauté internationale n’a recueilli autant de preuves de violations des droits de l’homme, de crimes de guerre et autres atrocités pendant qu’elles se déroulaient », a affirmé la Secrétaire générale adjointe. « Il est tragique que nous n’ayons pu les empêcher ; mais il serait honteux que nous ne puissions pas rendre justice aux victimes et à leurs proches. Où qu’ils siègent, les responsables de ces actes perpétrés en ce moment en Ukraine, auront à rendre des comptes ».

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