Quatre-vingt-trois journalistes ukrainiens tués depuis le début de l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine

Quatre-vingt-trois journalistes ukrainiens tués depuis le début de l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine

Ukrinform
Depuis le début de l’agression militaire de la Fédération de Russie contre l’Ukraine lancée en mars 2014 par l’annexion de la Crimée, 83 journalistes ukrainiens ont été tués,  a indiqué la cheffe du département de surveillance de la liberté d'expression de l'Institut d'information de masse, Kateryna Dyachuk.

Elle a noté que de 2014 à 2022, sept journalistes avaient été tués, dont trois dans l'exercice d'activités professionnelles. Quatre autres s’étaient engagés dans l’armée ukrainienne et sont morts sur champ de bataille.

Depuis de l’invasion à grande échelle en 2022, dix journalistes ukrainiens ont péri en exerçant leur métier, 66 ont été tués sur le champ de bataille ou dans la captivité russe.

Kateryna Dyachuk a fait savoir qu’au total, la Russie avait commis 575 crimes contre la liberté de presse en Ukraine, notamment, 24 journalistes ont été enlevés et 30 ont été blessés pendant les hostilités. Encore 14 journalistes sont portés disparus.

Selon un rapport des Reporteurs sans frontières dressé en février 2024, onze journalistes ukrainiens et étrangers ont été tués en Ukraine depuis le 24 février 2022. Deux journalistes en reportage près de la ligne de front en Ukraine sont morts en 2023, venant s'ajouter aux neuf journalistes tués l'année précédente. Arman Soldin, journaliste franco-bosnien de l'Agence France-Presse (AFP), a été pris sous une pluie de roquettes le 9 mai, alors qu'il couvrait la situation près de Bakhmout, dans la région de Donetsk. Quelques jours plus tôt, Bohdan Bitik, journaliste et fixeur ukrainien, était abattu par un sniper russe lors d'un reportage avec le correspondant du quotidien italien La Repubblica près de Kherson, dans le sud-est du pays.

Depuis février 2022, 35 reporters ukrainiens et étrangers ont été blessés lors de reportages, notamment dans les régions proches du front. Ils ont été délibérément pris pour cible ou ont été victimes de tirs contre des tours de télévision, des locaux de rédactions – récemment à Kyiv et à Kharkiv –  ou des lieux habituellement fréquentés par les civils et les journalistes – comme les attaques de janvier contre deux hôtels à Kharkiv.

Dans les territoires ukrainiens occupés, la Russie traque les journalistes refusant de collaborer. En deux ans, au moins 12 journalistes locaux ont été détenus par les forces d’occupation russes, et certains ont été condamnés.

En deux ans, RSF a déposé huit plaintes pour crimes de guerre simultanément auprès de la Cour pénale internationale (CPI) et auprès du procureur général d’Ukraine, ainsi que deux plaintes auprès de la justice française. Dans le cadre de ces plaintes, RSF a documenté plus de 50 attaques dont ont été victimes plus de 100 journalistes, qui ont été tués, blessés, enlevés, pris en otage, torturés ou pris dans des bombardements.


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