Des drones ukrainiens frappent en Crimée un système russe de défense aérienne à 20 millions $, deux dépôts de carburant et des radars
Selon une source du SBU citée par Ukrinform, la Russie a perdu un système de défense antiaérienne « Pantsir-S2 » d’une valeur d’environ 20 millions de dollars – l’un des éléments clés de sa défense aérienne. Deux radars ont également été détruits ou mis hors service. « Chaque système de DCA neutralisé affaiblit considérablement la capacité de la Russie à défendre la Crimée », a souligné la source.
Les drones du Centre « A » ont également frappé un dépôt de carburant dans la localité de Gvardiïske, où étaient stockés des produits pétroliers. Un vaste incendie s’y est déclenché, dégageant une épaisse colonne de fumée noire. Une autre attaque a été enregistrée contre le dépôt pétrolier « Komsomolskaïa».
« Le SBU poursuit son travail systématique visant à détruire les systèmes de défense aérienne protégeant la Crimée, ainsi que les dépôts de carburant alimentant l’armée russe. Chaque opération réduit le potentiel militaire et logistique de l’ennemi. », précise la source.
ify;">Un peu plus tôt, le canal Telegram « Krymski Veter » (« Vent de Crimée ») avait indiqué que la péninsule avait été attaquée par des drones au petit matin du 29 octobre, provoquant des incendies à Gvardiïske, dans le district de Simferopol, ainsi qu’à Simferopol même.
« À 06 h 26, une frappe puissante a touché Gvardiïske. Et de nouveau, le dépôt ATAN est en flammes. Il avait déjà été attaqué le 17 octobre et avait brûlé plusieurs jours », rapporte le canal.
Selon les mêmes sources, une explosion aurait également été entendue près du village de Krylivka, à proximité de Myrny, où se trouvent des entrepôts de matériel militaire sur un ancien aérodrome ainsi que des positions de défense aérienne.
Le chef de l’administration d’occupation de Crimée, Sergueï Axionov, a reconnu qu’« à la suite d’une attaque de drones sur Simferopol, un réservoir de carburants et lubrifiants a été touché ». Il a assuré qu’il n’y avait pas de victimes et que les services d’urgence étaient mobilisés sur place.