L’armée ukrainienne frappe plusieurs infrastructures pétrolières russes et une base militaire à Donetsk
Les drones ukrainiens ont touché la raffinerie de la ville de Saratov, dans la région éponyme, le terminal pétrolier Morskoy Neftyanoy Terminal à Théodosie, ainsi que plusieurs cibles situées dans la zone occupée de Donetsk, y compris un dépôt militaire et un rassemblement de troupes dans la région d’Otcheretino. Une attaque a également visé la raffinerie Orskneftorgsintez à Orsk, dans la région d’Orenbourg.
Selon l’état-major général des forces armées ukrainiennes, la raffinerie de Saratov produit plus de vingt types de produits pétroliers — essence, mazout, diesel, gazole sous vide, soufre technique, etc. — et participe à l’approvisionnement de l’armée russe. Plusieurs explosions ont été enregistrées, suivies d’un important incendie dans la zone. Les dégâts exacts restent à confirmer.
Le terminal pétrolier Morskoy Neftyanoy Terminal à Théodosie, point clé pour l’approvisionnement en carburants du sud de l’Ukraine et de la Crimée occupée, a également été touché. Des impacts sur des réservoirs ont été observés, tandis que l’étendue des dégâts est encore à évaluer.
Dans la zone de Donetsk, les frappes ont touché un dépôt de matériel et un rassemblement de troupes russes. Les drones d’attaque ont atteint leurs objectifs, mais les résultats sont encore en cours de précision.
À Orsk, un groupe de drones a attaqué la raffinerie Orskneftorgsintez. Au moins un drone a visé l’usine, entraînant la fermeture temporaire des aéroports d’Orsk et d’Orenbourg. Des sirènes ont également retenti à Novotroitsk. Le ministère russe de la Défense a indiqué avoir abattu un drone. L’usine, l’une des plus importantes de Russie, fait partie du groupe FortInvest appartenant à Mikhaïl Gutseriev et transforme principalement le pétrole de Sibérie occidentale, avec une capacité annuelle d’environ 6 millions de tonnes. Elle produit un large éventail de produits pétroliers destinés à l’Oural et à la région de la Volga, dont une partie est exportée.
Cette attaque est la deuxième connue contre la raffinerie d’Orsk, après celle du 3 octobre.