Guerre en Ukraine : deux civils tués et trois blessés dans des bombardements russes sur la région de Kherson
Au cours des dernières 24 heures, les forces armées russes ont pilonné 32 localités de la région de Kherson, y compris la ville éponyme. Deux civils ont été tués dans ces frappes et trois autres blessés.
Selon les autorités locales, le 2 décembre, un obus russe a frappé une maison dans le village de Komychany, blessant une femme de 43 ans qui se trouvait chez elle au moment de l’attaque. Elle a subi des blessures par explosion et une commotion cérébrale. La victime a reçu des soins médicaux et a pu rentrer chez elle pour un traitement ambulatoire.
Les militaires russes ont également bombardé le village de Bilozerka dans la région de Kherson, blessant un homme de 49 ans qui se trouvait dans la rue. Il a été touché par des éclats et a subi une commotion cérébrale. La victime a été hospitalisée.
À Kherson, le district de Dnipro a été visé par des tirs russes qui ont touché une entreprise municipale, endommageant des bâtiments, des véhicules et le réseau électrique.
Dans ce même district, une chercheuse de 37 ans, Tetiana Asauluk, a été tuée à la suite de l’artillerie russe vers 20h30. Candidate en sciences techniques et membre du secteur de recherche de l’Université nationale technique de Kherson (KhNTU), Tetiana Asauluk travaillait sur des processus et technologies à haute efficacité économes en ressources pour les industries légère, alimentaire, chimique et cosmétique. Récemment, elle étudiait des revêtements innovants pour tissus afin de leur conférer une meilleure protection thermique et ignifuge, un enjeu crucial dans le contexte actuel.

« Encore un jour noir pour la famille de l’Université nationale technique de Kherson. Lors des bombardements, la jeune chercheuse Tetiana Asauluk a été tuée dans sa propre maison à Kherson », a écrit la rectrice de l’université, Olena Tchepeliuk, sur Facebook. Elle a souligné que le décès de Tetiana représente une perte immense pour la science ukrainienne.
Comme Ukrinform l’a déjà relevé, le 24 novembre, une frappe russe sur la ville de Kherson a tué Marina Huba, professeure associée l’Université nationale technique de Kherson.