La France arrête deux membres d’équipage d’un pétrolier russe, soupçonnés de liens avec des drones au Danemark

La France arrête deux membres d’équipage d’un pétrolier russe, soupçonnés de liens avec des drones au Danemark

Ukrinform
Les autorités françaises ont arrêté deux officiers supérieurs d’un pétrolier de la « flotte fantôme » russe, suspecté d’être impliqué dans des lancements de drones au Danemark, rapporte Le Monde, citant des procureurs.

Le navire, rebaptisé Boracay et anciennement connu sous le nom de Pushpa, a été intercepté fin septembre au large de la côte ouest de la France, selon Le Monde

Une équipe d’inspection française et des forces spéciales sont montées à bord. Selon le procureur de Brest, Stéphane Kellenberger, l’enquête a été ouverte en raison de « l’absence de confirmation de l’appartenance du navire à un pays déterminé » et pour « refus d’obtempérer aux autorités françaises ». Deux membres de l’équipage, se présentant comme le capitaine et son premier officier, ont été placés en garde à vue.

Bien que le pétrolier batte officiellement pavillon du Bénin, il est contrôlé par des intérêts russes et fait partie de la flotte dite « fantôme », caractérisée par des structures de propriété et d’assurance opaques. Le Monde précise que « le navire avait déjà été retenu par les autorités estoniennes au début de l’année pour avoir navigué sans pavillon valide ».

Sous pavillon béninois, le Boracay a navigué au large des côtes russes du 14 au 20 septembre, puis a traversé la mer Baltique vers l’ouest. Le 22 septembre, premier jour des mystérieux vols de drones au-dessus des aéroports danois, il a été repéré près des côtes de la Pologne et de la Suède, puis au large du Danemark. Le 23 septembre à l’aube, le navire était au sud de l’île danoise de Lolland avant de se diriger vers le détroit du Grand Belt, longeant le Danemark continental. Dans la nuit du 25 septembre, il se trouvait à 160 km à l’ouest du Danemark et, le 29 septembre à 2 heures du matin, il a changé de direction pour se diriger vers la France, où il a été immobilisé près de Saint-Nazaire.

Le Monde rapporte également que, « d’après le site spécialisé The Maritime Executive, le bateau a pu servir de ‘plateforme de lancement’ ou de ‘leurre’ » lors des survols de drones.

Le président français, Emmanuel Macron a déclaré que rien ne pouvait être « exclu » en matière de riposte si un avion russe violait de nouveau l’espace aérien européen. Il a ajouté : « Conformément à la doctrine de l’ambiguïté stratégique, je peux vous dire que rien n’est exclu ».

Photo: Alain ROBERT


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