En Ukraine, 144 enquêtes ouvertes pour traite des êtres humains depuis le début de l’année
« En temps de guerre, la vulnérabilité des Ukrainiens augmente. Derrière ces chiffres, il y a des personnes bien réelles, trompées ou contraintes par la force, privées de leur liberté, de leur dignité et de leur avenir », souligne le communiqué du parquet.
Selon les données du Bureau du procureur général, 85 personnes ont été mises en examen, 21 ont déjà été condamnées, et 60 autres attendent encore leur jugement. 86 victimes, dont dix enfants, ont été officiellement reconnues.
Un groupe de travail interinstitutionnel est chargé d’identifier, de prévenir et d’enquêter sur les crimes liés à la traite des êtres humains.
Le parquet rappelle que la traite ne se limite pas au travail forcé ou à l’exploitation sexuelle : elle englobe également la mendicité forcée, le trafic d’organes, l’exploitation en ligne, l’implication dans des activités criminelles ou encore l’adoption à des fins commerciales. « Nul n’est à l’abri, quel que soit son âge, son sexe ou son statut social », rappellent les procureurs.
Instaurée par le Parlement européen en 2007, la Journée européenne de lutte contre la traite des êtres humains vise à rappeler l’ampleur de ce phénomène et la nécessité d’une coopération renforcée entre autorités publiques, ONG et collectivités locales pour prévenir ce crime et soutenir les victimes.
