Fitch confirme le "B-" de l'Ukraine et prévoit des perspectives stables
Cette information a été indiquée dans un communiqué de presse de l'agence (en anglais).
Les notes d'émission sur les obligations à long terme du pays en devises non garanties de premier rang ont été confirmées au rang «B-», tandis que les notes attribuées aux obligations à court terme en devises locales de premier rang non confirmées ont été estimées selon les anciennes prévisions à "B" :
"Les cotes ukrainiennes équilibrent la faible liquidité externe, la dette publique élevée et les faiblesses structurelles, en termes de faiblesse du secteur bancaire, de contraintes institutionnelles et de risques géopolitiques et politiques, contre une crédibilité et une cohérence politique accrues, le profil de remboursement de la dette souveraine à court terme et un bilan de soutien bilatéral et multilatéral", peut-on lire dans le communiqué.
Selon l'agence de notation, les réserves internationales ont atteint 18,2 milliards de dollars (15 milliards d'euros) en mars 2018 (en hausse de 3,6 milliards de dollars en glissement annuel (3 milliards d'euros)), les remboursements de la dette publique ont été partiellement atténués par l'augmentation des recettes d'exportation et des entrées de capitaux, et la flexibilité accrue du taux de change, des engagements gérables en devises et des déséquilibres extérieurs modérés atténuent les pressions à court terme sur les réserves internationales, ce qui place l'Ukraine au dessus des standards de nombre de pays partageant la notation "B".
Fitch estime également que les risques de financement à court terme sont limités, les remboursements de dettes souveraines restent gérables grâce à la restructuration de la dette en 2015, aux opérations de gestion externe et interne en 2017, à la forte proportion de dette publique détenue par les institutions publiques et au soutien multilatéral.
Cependant, si le gouvernement a fait des progrès en matière de réforme des retraites, et obtenu l'approbation du Parlement pour le budget 2018 et engagé les réformes de privatisation, conformément aux objectifs du programme du FMI, la législation relative à la création d'un tribunal anti-corruption non-aboutie pour l'instant laisse planer la menace de non conformité avec les conditions des partenaires internationaux et retarde le versement de la nouvelle tranche d'aide du Fonds monétaire international.