Selon l’AIEA, le confinement de Tchornobyl a perdu ses fonctions de sécurité clés et nécessite une restauration complète
Toutefois, ses structures principales et ses systèmes de surveillance n’ont pas subi de dommages permanents, a déclaré Rafael Grossi, directeur général de l’AIEA, dans un communiqué publié sur le site de l’organisation.
L’équipe de l’AIEA a achevé la semaine dernière une évaluation complète de la sécurité du NCS endommagé. La mission a confirmé que le confinement avait perdu ses fonctions de sécurité essentielles, notamment sa capacité de confinement, mais a également constaté qu’aucun dommage irréversible n’avait été infligé à ses structures porteuses ni à ses systèmes de surveillance.
« Des réparations temporaires limitées ont été effectuées sur le toit, mais pour prévenir toute dégradation supplémentaire et garantir la sûreté nucléaire à long terme, une restauration complète et opportune est nécessaire », a souligné M. Grossi.
L’AIEA recommande de poursuivre les travaux de restauration et de protection du NCS, y compris la gestion de l’humidité, la mise à jour du programme de surveillance de la corrosion, ainsi que la modernisation du système intégré de surveillance automatique du « Sarcophage », construit au-dessus du réacteur immédiatement après l’accident.
En 2026, avec le soutien de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), des travaux temporaires supplémentaires seront réalisés à la centrale pour restaurer la fonction d’isolement du NCS, préparant ainsi la voie à une restauration complète après la fin de la guerre, indique le communiqué.
« L’AIEA, qui dispose d’une équipe permanente sur le site, continuera à faire tout son possible pour soutenir les efforts de restauration complète de la sûreté nucléaire et de la protection de la centrale de Tchornobyl », a assuré M. Grossi.
L’agence rappelle également que la visite de ses experts en Ukraine, destinée à évaluer l’état de plus d’une dizaine de sous-stations électriques, se poursuivra jusqu’au 12 décembre.