Baloukh a perdu 30 kg, sa vie est en danger

Baloukh a perdu 30 kg, sa vie est en danger

Ukrinform
Les avocats de Volodymyr Baloukh, un militant pro-ukrainien emprisonné en Crimée occupée par la Russie, affirment que leur client ne boit plus que de l'eau et continue sa grève de la faim.

"Les avocats de Volodymyr Baloukh ont déclaré au groupe des droits de l'homme de Crimée qu'il refusait les biscottes et ne consommait plus que de l'eau", informe l'ONG des droits de l'homme, en se référant à l'avocate Olga Dinze.

Selon l'avocate, Baloukh a perdu 30 kilos depuis le début de sa grève de la faim.

En raison des rapports troublants sur l'état de santé de Baloukh, le ministère des Affaires étrangères ukrainien exige que les médecins ukrainiens aient accès à l'activiste ukrainien détenu en Crimée annexée.

Comme l'a écrit sur Twitter la porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Mariana Betsa, la vie du prisonnier politique est menacée: "La vie du prisonnier politique V. Baloukh est en danger. Nous exigeons que la Russie donne accès aux médecins ukrainiens et libère Baloukh immédiatement".

Volodymyr Baloukh est en grève de la faim depuis le 19 mars 2018, soit depuis déjà 97 jours.

Pour information : Volodymyr Baloukh, un agriculteur de Crimée et activiste pro-ukrainien, a été arrêté le 8 décembre 2016 par le FSB. Selon sa femme, les agents des services secrets sont venus perquisitionner son domicile, à Serebryanka, dans la région de Razdolnensk en Crimée. Les membres du FSB ont déclaré avoir trouvé 90 cartouches de munitions et des engins explosifs.

Il a été condamné le 4 août dernier à 3 ans et 7 mois de prison ferme et à une amende de 10 000 roubles par la Cour de la région de Razdolnensk en Crimée annexée. Le 14 mars dernier, la Cour suprême de Crimée contrôlée par le Kremlin a changé le verdict dans l’affaire de l'activiste ukrainien Volodymyr Baloukh en le condamnant à 3 ans et 5 mois d'emprisonnement dans une colonie pénitentiaire et lui infligeant une amende d'environ 4 600 hryvnias.

Volodymyr Baloukh a entamé le 18 mars une grève de la faim pour dénoncer les mauvais traitements dont il se dit victime de la part de l'administration pénitentiaire russe en Crimée occupée.

L'équipe de défense de Baloukh et les défenseurs des droits de l'homme affirment qu'il est devenu victime de la répression à cause de sa position pro-ukrainienne (le drapeau ukrainien accroché dans la cour de sa maison).

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kh


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