ONU: le nombre d’agressions contre les activistes augmente en Ukraine
Cette information figure dans un rapport sur la situation en Ukraine avant les élections présidentielles et législatives, publié par le Haut-Commissariat aux droits de l'homme (HCDH).
L'étude a été menée de début 2018 au 15 février 2019. Au total, 164 violations ont été enregistrées dans les territoires contrôlés par le gouvernement ukrainien.
Le rapport, en particulier, mentionne le meurtre de Katerina Handziuk, une conseillère du maire de la ville de Kherson, et les attaques perpétrées contre des journalistes de NewsOne et le journaliste Vassyl Muravitsky.
«Ces agressions ont créé une atmosphère d'intimidation qui affecte la capacité et la volonté des personnes de discuter ouvertement des questions socialement importantes, principalement pour exprimer leur désaccord avec la politique ou leurs préoccupations», indiquent les auteurs du rapport.
L’ONU note que dans au moins 34 incidents documentés, les auteurs présumés sont directement associés ou liés à des groupes d’extrême droite, la plupart de ces agressions ne font pas l’objet d’enquêtes et les agents de la force publique eux-mêmes se livrent à du harcèlement comme c’était le cas dans l’affaire des journalistes Christina Berdinsky et Natalia Sedletskaya.
Dans le même temps, un autre rapport, publié le 12 mars également par le HCDH, note que la responsabilité de la plupart des violations des droits de l'homme commises au cours des trois derniers mois revient aux dirigeants des régions du Donbass non contrôlées par l'Ukraine et des autorités russes de Crimée.
Malgré l'accès limité aux «Républiques» et l'impossibilité de travailler en Crimée, la Mission de surveillance des droits de l'homme a enregistré 189 violations sur ces territoires en novembre-février.
EH
