Guerre en Ukraine. L'essentiel de l'actu : jour 34

Guerre en Ukraine. L'essentiel de l'actu : jour 34

Ukrinform
Ce mardi marque un nouveau round dans les négociations russo-ukrainiennes, dont le résultat est plutôt optimiste. L’Ukraine serait prête à renoncer à ses aspirations euro-atlantiques en echange contre un « accord international » pour garantir sa sécurité, dont seraient signataires plusieurs pays garants. Le négociateur en chef russe, Vladimir Medinski, qualifie les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine de « constructifs ». Pour la première fois, la question d'une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky est envisagée.

Militaire :

  • La Russie a répété son intention de concentrer ses efforts militaires dans le Donbass. « Les missions principales de la première étape de l'opération militaire spéciale en Ukraine ont été accomplies », a déclaré Sergueï Choïgou, ministre de la Défense russe, cité par les agences russes. « Nous pouvons nous concentrer sur l'objectif principal : la libération du Donbass ».
  • Cet après-midi, l'état-major ukrainien avait annoncé que la Russie retirait partiellement ses troupes des régions de Kyiv et de Tchernihiv
  • Le siège de l'administration régionale de Mykolaïv, près d'Odessa, a subi une frappe de l'armée russe, annonce le gouverneur local, Vitaly Kim, sur Telegram. La plupart des personnes présentes dans le bâtiment sont indemnes, selon lui, mais huit civils et trois militaires sont portés disparus.
  • Le chef tchétchène Ramzan Kadyrov serait arrivé hier à Marioupol, selon plusieurs médias russes qui diffusent des images du leader tchétchène au milieu de soldats et avec le leader de la république autoproclamée de Donetsk. Cette information est difficile à confirmer de source indépendante.
  • Une nouvelle frappe russe a fait un mort et sept blessés dans une ville de Lubotyne, région de Kharkiv, informe le Parquet général de la région.
  • Un aérodrome militaire de Starokostiantyniv, dans l'ouest de l'Ukraine, a été bombardé par les forces russes, annonce le maire de la ville.

Crimes de guerre :

  • Les combats à Marioupol ont déjà fait entre 5 000 et 10 000 morts, et on compte encore près de 100 000 civils pris au piège dans la ville. Cependant, après l'entretien téléphonique entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine, l'Elysée annonce qu'une opération humanitaire à Marioupol n'est pas possible « à ce stade ». Le président français a présenté l'opération d'évacuation envisagé avec la Turquie et la Grèce. Le chef d'État russe a assuré qu'il « allait y réfléchir ».

Crise humanitaire :

  • Le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR) a indiqué lundi que de nombreux civils continuent de fuir la guerre en Ukraine. Au total, près de 3,9 millions de personnes ont quitté le pays depuis l’offensive russe, dont plus de 40.000 ces dernières 24 heures.
  • Au cours du mois écoulé, les agences humanitaires de l’ONU et leurs partenaires ont aidé près de 900.000 personnes, principalement dans l'est de l'Ukraine, avec de la nourriture, des abris, des couvertures, des médicaments, de l'eau en bouteille et des produits d'hygiène, a précisé Antonio Guterres, chef de l’ONU.

Politique :

  • Ce mardi marque un nouveau round dans les négociations russo-ukrainiennes. Pour les Ukrainiens, les conditions sont désormais réunies pour une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky. « Les résultats de la réunion d'aujourd'hui [à Istanbul] sont suffisants pour une rencontre au niveau des chefs d'Etat », a déclaré David Arakhamia, le négociateur ukrainien. Il a déclaré que l’Ukraine réclamait un « accord international » pour garantir sa sécurité, dont seraient signataires plusieurs pays garants. « Nous voulons un mécanisme international de garanties de sécurité où les pays garants agiront de façon analogue au chapitre 5 de l'Otan et même de façon plus ferme », a-t-il ajouté.
  • Le négociateur en chef russe, Vladimir Medinski, qualifie les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine de « constructifs ». La délégation russe annonce deux mesures principales pour une désescalade en Ukraine. Dans le domaine militaire, tout d'abord, avec une réduction drastique de l'activité militaire dans les régions de Kyiv et de Tchernihiv.
  • Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a annoncé lundi qu’il chargeait le chef de l’humanitaire des Nations Unies, Martin Griffiths, d’explorer avec les belligérants en Ukraine la possibilité d’un cessez-le-feu humanitaire.
  • Plusieurs pays européens, dont la Belgique, l’Irlande et les Pays-Bas ont annoncé l’expulsion des diplomates russes de leur territoire.

Société :

  • Le Directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, se trouve en Ukraine pour s’entretenir avec de hauts responsables du gouvernement sur une assistance technique urgente de l’AIEA pour garantir la sûreté et la sécurité des installations nucléaires du pays et contribuer à éviter le risque d’un accident qui pourrait mettre en danger la population et l’environnement.
  • Un festival de cinéma qui devait présenter des films russes à Nantes du 31 mars au 3 avril a été annulé, ont annoncé lundi les organisateurs.

Sanctions :

  • L'enseigne française Decathlon annonce la suspension de ses activités en Russie, en raison de problèmes d'approvisionnement. Respectant scrupuleusement les sanctions internationales, Decathlon constate que les conditions d'approvisionnement ne sont plus réunies pour poursuivre son activité en Russie", écrit l'enseigne, qui appartient à la famille Mulliez.
  • Les États-Unis et leurs alliés européens, l'Allemagne, la France et l'Italie,  sont d'accord pour « continuer d'accroître le coût payé par la Russie ». « Les leaders ont affirmé leur détermination à continuer d'accroître le coût payé par la Russie pour ses offensives brutales en Ukraine, et à continuer de fournir à l'Ukraine une assistance pour se défendre », assure la Maison Blanche dans un communiqué.

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