Le Danemark, les Pays-Bas et la Suède prêts à acheter des missiles Patriot pour l’Ukraine

Donald Trump a déclaré lundi que les États-Unis allaient vendre des armes, notamment des systèmes de défense antimissile Patriot, à leurs alliés de l’OTAN afin qu’ils puissent les livrer à Kyiv.

Depuis Bruxelles, le ministre danois des Affaires étrangères, Lars Løkke Rasmussen, a affirmé que son pays était prêt à acheter des armements américains pour soutenir l’Ukraine. « Je suis fier de dire que nous sommes le pays qui soutient le plus l’Ukraine par habitant. Bien sûr, nous sommes prêts à aller dans ce sens », a-t-il déclaré, soulignant que cela s’inscrit dans la « modèle danois » de soutien direct à l’industrie de défense ukrainienne.

Depuis le début de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie, le Danemark a fourni environ 9 milliards d’euros d’aide militaire et quelque 867 millions d’euros d’aide civile, selon son ministère des Affaires étrangères.

Lars Løkke Rasmussen a également salué les nouveaux messages de Trump à l’égard de la Russie et de l’Ukraine, qu’il a jugés « très importants, tant sur le plan de la fourniture d’armes que des régimes de sanctions ».

Le chef de la diplomatie néerlandaise, Kaspar Veldkamp, a de son côté indiqué que les Pays-Bas étudient leur participation à cette initiative « de manière favorable ».

«Nous allons voir ce que nous pouvons faire à la lumière des déclarations du président Trump et agir en conséquence. », a-t-il déclaré. 

Quant à la Suède, le ministre de la Défense Pål Jonson a affirmé que son pays contribuerait à l’effort collectif d’augmentation des livraisons d’armes à l’Ukraine. « Nous saluons la décision américaine qui permet de renforcer les sanctions contre la Russie et de faciliter la livraison de Patriot et d’autres systèmes d’armement. La Suède y prendra part », a-t-il déclaré à Reuters, sans fournir de détails.

Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a confirmé après sa rencontre avec le président américain des Donald Trump à Washington qu’un accord avait été conclu pour permettre la vente d’un volume important d’armes américaines aux membres de l’Alliance, en vue de leur transfert à l’Ukraine, tout en tenant compte des besoins de défense des États-Unis.

La veille, Donald Trump avait justifié cette décision en déclarant : « Poutine dit de belles paroles, mais bombarde tout le monde le soir venu. »