La guerre à l’est : l’échec du « Printemps russe »

La guerre à l’est : l’échec du « Printemps russe »

Ukrinform
Après la fin de l’Euromaidan et la fuite du président de l’époque Victor Ianoukovitch, plusieurs manifestations et actions se sont déroulées dans l'est et le sud de l’Ukraine. 

Elles sont entrées dans l’histoire sous le nom du « Printemps russe ».

En Crimée, ces actions ont conduit à la prise du pouvoir par des forces pro-russes, un référendum autogéré et l’annexion de la péninsule par la Fédération de Russie. Au cours du printemps 2014, une série de manifestations très actives, souvent accompagnées par des affrontements directs avec des manifestants pro-ukrainiens, ont eu lieu à Donetsk, Louhansk, Kharkiv, Odessa, Dnipro, Zaporijjya.

Les affrontements civils et les prises de bâtiments par les séparatistes

Le 6 avril 2014, les séparatistes pro-russes commencent à prendre d’assaut des bâtiments administratifs à l’est et au nord-est de l’Ukraine. Ils assiègent ainsi le bâtiment du Service de sécurité de l’Ukraine à Louhansk, et malgré la présence d'une centaine de personnes seulement, ils parviennent à prendre le bâtiment et son  stock d’arme sans aucune résistance de la part des forces de l’ordre ukrainiennes. C'est depuis ce jour-là qu'il n’y a plus d'autorités ukrainiennes à Louhansk.

Les manifestations pro-russes rassemblant le plus de personnes ont cependant eu lieu à Donetsk ou plus de deux milles manifestants ont pris d’assaut le Conseil régional.

Le même jour, plus d’un millier des séparatistes, y compris des groupes armés, prennent d’assaut le bâtiment du Conseil régional de Kharkiv,  gardés par des unités de police et de la Garde nationale non-armées. Un cadet de l'académie de la Garde nationale sera grièvement blessé par un engin explosif placé sous son gilet par-balle durant des échaufourées.

D'autres tentatives pour saisir des bâtiments administratifs ont lieu à Dnipro, Mykolaiv, Odessa et Zaporijjya, mais sans réussite en raison d'un mouvement de résistance de la population local.

Le 7 avril, les séparatistes proclament « le souveraineté de la République populaire de Kharkiv » (KNR).  Le ministère de l’Intérieur de l’Ukraine déploie alors des forces spéciales de Vinnitsya pour libérer le bâtiment du Conseil régional, forces spéciales et de l’ordre ukrainiennes qui n’ont pas su rapidement réagir à Donetsk ou le même jour, les séparatistes saisissent le bâtiment du Service de  sécurité de l’Ukraine et proclament la « République populaire de Donetsk », demandent à Vladimir Poutine « d’introduire des forces de paix » dans la région et proclament un référendum sur l'adhésion à la Fédération de Russie pour le 11 mai.

« Ce jour-là, la foule qui passait la nuit dans le bâtiment du Conseil régional de Donetsk, a proclamé la « République de Donetsk ». Cela a eu lieu dans une salle de session, prise d’assaut, où les gens rentraient directement de la rue. Ceux qui ont été les premiers à s’asseoir dans les sièges des députés, ont voté alors pour le « souveraineté ». C’est ainsi que le « Parlement de la DNR » a été crée ». Denis Kazantzev, journaliste.

Dans la nuit du 7 au 8 avril, Olexandre Tourtchynov, Président ukrainien par intérim, crée un Quartier général anti-crise. Le commandement décide du renforcement du contrôle de la frontière à l’est et de la mise en place d'opérations spéciales anti-terroriste.

Dans la matinée du 12 avril 2014, dans la matinée, deux bus transportant une vingtaine d’hommes lourdement armés et équipés sont arrivés au bâtiment du département du ministère de l’Intérieur ukrainien de Slovyansk afin de l'occuper et de récupérer toutes les armes qui y étaient stockées. La même opération a été répétée dans la ville voisine, Kramatorsk.

C'est également le 12 avril que mes premiers groupes d'officiers du Service de sécurité de l’Ukraine effectuent des reconnaissances sur le terrain, avant que ne débutent les opérations actives. Une unité « Alpha » des forces spéciales se fera prendre au piège par des séparatistes armés. Au cours de cet affrontement, un agent  « Alpha » et un combattant seront tués. Il s'agit du premier combat armé entre les Forces ukrainiennes et les unités armées illégales.

Au matin le 13 avril, les séparatistes contrôlent toutes les routes qui mènent à la ville de Slovyansk. Plus à l'ouest, des forces pro-russes organisent une manifestation importante dans le centre de Zaporijjya, mais des activistes pro-ukrainiens s’organisent et leur font face en leur jetant des œufs et en les chassant de la place centrale. Cet événement restera dans les mémoires sous le nom de  « Semaine des œufs ».

Le 13 avril toujours, les séparatistes prennent d’assaut les bâtiments de la police, du Conseil municipal et du Bureau du procureur à Yenakievo, ainsi que le Conseil municipal de Makiivka.

Le Service de sécurité de l’Ukraine capture alors des conversations de séparatistes à Slovyansk avec leur commandement et  identifie le chef du groupe des forces de sabotage pro-russes comme étant Igor Girkine (pseudo Strelkov), un officier des forces spéciales du Service de renseignement des Forces armées de la Fédération de Russie.

Le lendemain, les forces pro-russes saisissent des bâtiments administratifs à Horlivka et Yasynouvata, plusieurs agents des Forces de l’ordre ukrainiennes font défection et les rejoignent.

Le début de l’opération anti-terroriste à l’est de l’Ukraine

A la vue de la situation alarmante à l’est de l’Ukraine, Olexandre Tourtchynov, alors président par intérim de l’Ukraine, annonce le début de l’opération anti-terroriste à l’est de l’Ukaine avec l’implication des Forces armées ukrainiennes le 13 avril 2014. Il s’adresse aux séparatistes pour les exhorter à déposer les armes en leur promettant une amnistie.

« Nous avons tout fait pour éviter des victimes humaines. Mais nous sommes prêts à résister à toutes les tentatives d'invasion, de déstabilisation et de perpétration d'actes terroristes les armes à la main. Le Conseil de sécurité nationale et de Défense a décidé de lancer une opération antiterroriste de grande envergure impliquant les Forces armées ukrainiennes. Nous ne permettrons pas à la Russie de répéter le scénario de la Crimée dans la région orientale de l'Ukraine ».  Olexandre Tourtchynov, président de l'Ukraine par intérim

L’opération anti-terroriste, sans introduction de la loi martiale, est mise en place le lendemain dans une vaste zone couvrant les régions de Donetsk et de Louhansk, ainsi que dans les districts d'Izyumsky et Izyum de la région de Kharkiv, jusqu'au 7 septembre de la même année.

Cela n'empêche pas des séparatistes armées d'attaquer, le 16 avril au soir, une base militaire de Marioupol, dans la région de Donetsk. Les forces de l’ordre ukrainiennes réussissent à les repousser l’attaque, mais le bilan est lourd : 3 personnes sont tuées et 15 autres blessées.

Le 17 avril, les groupes de sabotage et de renseignement du quartier général des Forces armées de la Fédération de Russie saisissent l'antenne de communication située sur la montagne de Karatchoun, pour la déconnecter et supprimer des ondes les chaînes de télévision et de radio ukrainiennes avant de les remplacer par la télévision numérique de la Fédération de Russie.

Le président russe, Vladimir Poutine, donne une conférence de presse le même jour, dans laquelle il déclare que « le sud-est de l’Ukraine est une Novorossia (Nouvelle Russie), tandis que Kharkiv, Louhansk, Kherson, Mykolaiv et Odessa ont été transmis à l’Ukraine par le gouvernement soviétique ». En réalité, le mythe de novorossia, qui date de l’époque de l’Empire russe, représente une province dont la capitale était Ekaterinoslav (Dnipro moderrne). Kharkiv était quant à elle le centre de la province ukrainienne de Slobodska, qui comprenait également des parties des régions actuelles de Donetsk et de Louhansk.

« Dans le cœur et la conscience des gens, la Crimée était et reste une partie intégrante de la Russie. Nous ne voulons pas la scission de l'Ukraine, nous n'en avons pas besoin. Ne croyez pas ceux qui vous font peur au sujet de la Russie, qui vous disent qu'après la Crimée vont suivre d'autres régions » Vladimir Poutine, Président de la Russie, mars 2014

Le 17 avril toujours, des discussions quadripartites sur la désescalade du conflit armé entre la Fédération de Russie et l'Ukraine ont lieu à Genève, avec la participation de hauts représentants diplomatiques de l'Ukraine, de l'Union européenne, des États-Unis et de la Russie. La partie ukrainienne a exigé que la Russie remplisse cinq conditions essentielles :

1. Arrêter le soutien aux séparatistes dans les régions orientales de l'Ukraine;

2. Rappeler ses groupes des saboteurs du Donbass;

3. Rappeler ses forces de l’ordre;

4. Annuler la décision de la Douma d'Etat autorisant le déploiement de troupes sur le territoire de l'Ukraine;

5. Restituer la Crimée annexée.

Après une réunion de six heures, les parties conviennent d'un certain nombre d'accords diplomatiques. La Fédération de Russie est tenue de désarmer ses formations armées illégales et de restituer les biens saisis illégalement à leurs propriétaires légitimes. À son tour, la partie ukrainienne s’engage à garantir l'amnistie aux manifestants, à l'exception de ceux qui seraient reconnus coupables de crimes graves; et à fournir un processus constitutionnel complet, transparent et responsable dans le pays.

Afin de suivre la mise en œuvre des mesures susmentionnées, les négociateurs acceptent la mise en place d'une mission spéciale de suivi de l'OSCE, composée d'observateurs internationaux venus de 57 pays, dont des représentants de la Fédération de Russie.

Durant ces négociations, les affrontements dans les régions de Donetsk et de Louhansk ne cessent pas. À Horlivka, des séparatistes enlèvent le drapeau ukrainien du bâtiment du Conseil municipal pour y hisser le drapeau de l'auto-proclammée République populaire de Donetsk.

Une personne s'y oppose fortement, en vain. Il s’agit de Volodymyr Rybak, député du Conseil de la ville. Quelques temps plus tard, il sera saisi par quatre hommes en tenue de camouflage et mis de force dans une voiture. Le 21 avril, le corps de Rybak, portant de nombreuses traces de tortures, est retrouvé dans la rivière Siversky Donets.

Le 27 avril, les séparatistes de Louhansk proclament la « République populaire de Louhansk » (LNR).

« Volodymyr Rybak exhortait les gens à ne pas avoir peur, à sortir, à exprimer leur opinion. Il a été tué non seulement par un autre pays qui nous envoie ses saboteurs et achète des terroristes, et non seulement par la paralysie du système d'application de la loi dans le Donbass, qui est encore une terre oligarchique. Il a été tué par l'indifférence de ses compatriotes qui ne comprennent pas qu'ils ne sont pas les serfs des oligarques, qui peuvent être offerts au nouveau maître de Moscou comme une main d'oeuvre gratuite pour les mines et les usines. Ils sont des citoyens. Et l'avenir de leur terre et de leurs enfants dépend d'eux. Vladimir Rybak a donné sa vie pour cet avenir ». Vitaly Portnikov, journaliste.

Mais c'est à Odessa que les événements prennent la tournure la plus tragique. Le 2 mai, suite à un affrontement entre des pro-ukrainiens et des pro-russes, un incendie embrase la Maison des Syndicats, entraînant la mort de 49 personnes.  Cette tragédie sera par la suite activement utilisée par la Russie comme une preuve de l’oppression que les citoyens pro-russes, voire même les russophones dans leur ensemble, subissent en Ukraine (les personnes décédées dans la Maison des Syndicats participaient à la manifestation pro-russe).

L’enquête, sans renier les actes tragiques commis ce jour là, prouvera cependant que les manifestants pro-russes étaient également armés, un membre de la manifestation pro-ukrainienne ayant été tué par balle.  Plus tard, le « Groupe du 2 mai », un rassemblement d'activistes établira la chronologie exacte des événements dans un rapport qui est disponible en français.

Le 3 mai, des parachutistes des Forces armées de l’Ukraine reprennent le contrôle de la tour de diffusion de Karatchoun et le 5 mai, alors que des séparatistes armés tentent de quitter le ville de Slovyansk encerclée par les forces de l’ordre ukrainienne, de violents combats ont lieu et les forces spéciales ukrainienne liquident plusieurs unités séparatistes.

Le 6 mai, sur ordre du président par intérim Oleksandre Turchynov, une deuxième vague de mobilisation est lancée pour une période spéciale de 45 jours au cours de laquelle les militaires et les réservistes sont invités à rejoindre les rangs des forces armées, de la garde nationale, du service de sécurité ou de transport et d'autres formations militaires ukrainiennes, la première vague ayant eu lieu le 17 mars au moment de l’annexion de la Crimée.

Le 9 mai, quelques dizaines de séparatistes armés se rassemblent dans le centre de Marioupol  sous prétexte de célébrer la Journée de la Victoire sur l'Allemagne nazie en 1945 et se dirigent vers les bâtiments du département municipal du ministère de l’Intérieur de l’Ukraine et la base de la Garde nationale pour les encercler et les prendre d’assaut. Lors de l'affrontement qui s'ensuit, 6 agents des forces de l’ordre de l’Ukraine seront tués, mais l’attaque est repoussée.

Le début des affrontements actifs

Le 11 mai, Serhiy Pachynsky, secrétaire général du Bureau présidentiel par intérim, déclare que l’opération anti-terroriste aux abords des villes Tchervony Lyman, Slovyansk et Kramatorsk dans la région de Donetsk touche à sa fin.


« Récemment, j’ai reçu un coup de fil de la part de l’Ambassadeur d’un pays qui m’a demandé pourquoi notre opération anti-terroriste se déroule de manière si lente. J’ai répondu que nous avions deux options. La première : nous aurions pu déployer des armes lourdes, raser une localité de la surface de la terre, y installer un drapeau ukrainien et rapporter que la tâche avait été remplie. La deuxième option, qui nous nous avons choisie était de bloquer petit à petit et éliminer les saboteurs et les terroristes et ne pas entraîner la population civile dans les affrontements militaire... La chose principale est de défendre la population civile qui ne participe pas aux affrontements ». Mykhaylo Koval, ministre de la Défense de l’Ukraine par intérim.

Le 13 mai, une trentaine des séparatistes tend une embuscade à une unité des parachutistes ukrainiens aux abords du village de Zhovtneve, près de Slovyansk. Sept militaires de la 95 brigade des Forces armées ukrainiennes y sont tués et neuf autres blessés. Les agents des forces de l’ordre ukrainiennes retrouveront sur place des boîtes des lance-grenades fabriquées en Russie.

Deux jours plus tard, le Bureau du Procureur général de l’Ukraine qualifie les séparatistes  d' « organisations terroristes qui installent la terreur dans l'est de l'Ukraine par les armes et la violence ». L’opération anti-terroriste arrive à son apogée aux abords de Kramatorsk, dans la région de Donetsk.

Le 16 mai, des séparatistes attaquent l’aérodrome de Kramatorsk, tenu par les militaires ukrainiens. Cette attaque ne fera pas de victimes, puis, le 18 mai, bombardent la ville de et attaquent 5 points de contrôle et une base des Forces militaires ukrainiennes entre Slovyansk et Kramatorsk. Les militaires ukrainiens réussissent à repousser l'attaque et à capturer plusieurs combattants, dont deux, comme il sera avéré plus tard, étaient des journalistes de la chaîne russe « LifeNews » et du journal « Izvestiya ».

Le 19 mai, Valentin Nalyvaytchenko, directeur du Service de sécurité de l’Ukraine déclare qu'il y aurait 500 à 600 séparatistes armés dans la région de Donetsk et enciron 300 dans celle de Louhansk. A ce jour, 24 militaires ukrainiens ont déjà été tués dans les affrontements à l’est de l’Ukraine.

Au 21 mai, les forces de l’ordre ukrainiennes ont repris le contrôle de 6 districts dans la région de Donetsk : Dobropillya, Olexandrivsk, Velykonovosilkovski, Volnovakha, Mariinka et Starobrchyvsk, ainsi que la ville de Dobropillya. Le lendemain, l'une des unités du bataillon Donbass reprend également le contrôle des bâtiments administratifs dans le district de Volodarsk.

Le 22 mai, vers 4h30 du matin, des séparatistes attaquent un point de contrôle de la 51e brigade motorisée des Forces armées de l’Ukraine près de Volnovakha.

C'est l'un des incidents les plus meurtriers de ce début de conflit : 18 militaires ukrainiens sont  tués et 32 été blessés.

Le même jour, la 30e brigade mécanisée des Forces armées de l’Ukraine tombe dans une embuscade près de la ville Roubizhne dans la région de Louhansk, tendue par des combattants pro-russes d’origine Tchétchène pour la plupart, qui attaquent les militaires ukrainiens au moment ou ils traversent un pont sur la rivière Siversky Donets. Le bilan sera de 3 morts et 5 blessés grave côté ukrainien.

L'armement des séparatistes est renforcé : le 24 et le 29 mai, deux hélicoptères ukrainiens sont abattus prés de Karatchoun.

Dans le reste du pays, c'est la démocratie qui reprend ses droits. Le 25 mai, les Ukrainiens élisent leur nouveau président un an avant la date prévue, en raison de l'Euromaïdan, de la destitution de la Rada et de la fuite de l'ancien chef de l'Etat, Viktor Ianoukovytch, vers la Russie. Le résultat est sns appel. L'homme d'affaires Petro Porochenko est élu dès le premier tour. Les résultats, reconnus par les observateurs internationaux, le désignent vainqueur avec 54,70% des voix contre 12,81 % pour sa rivale Ioulia Tymochenko. La participation est néanmoins en relative baisse, avec 60,3 % de votants.

« L’opération anti-terroriste ne peut pas et ne va pas durer pendant 2-3 mois. Elle doit durer et durera des heures » Petro Porochenko, 26 mai 2014.

Le 2 juin, vers minuit, une centaine de séparatistes armées entament la prise d’assaut de la base des garde-frontières de Louhansk, située paradoxalement dans la périphérie d'un quartier résidentiel de la ville du le district de Mirny (« mir » veut dire paix en ukrainien). Les garde-frontières ukrainiens sont alors soutenus par l'armée de l'air, grâce à des hélicoptères et des avions de chasse, ce qui n'empêchera pas le bâtiment d'être saisi, après deux jours de siège.

Le même jour, dans la même ville, une violente explosion retentit près du bâtiment de l'administration d'État. L'explosion fait 8 morts et 28 blessés. La mission de l'OSCE en Ukraine estimera que l'Administration d'État a été visée par des missiles tirés depuis des avions de chasse.

Le début du mois de juin voit aussi se mettre en place une contre-attaque dans l'est de l'Ukraine, organisée par les Forces armées ukrainiennes, appuyées par des bataillons volontaires, qui repoussent progressivement les séparatistes vers la frontière avec la Russie. Cette contre-attaque durera jusqu’à la bataille d’Ilovaysk en août 2014, moment ou l’armée russe décide d'intervenir  ouvertement sur le territoire ukrainien....

EH


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