La MAE ukrainien : L' Assemblée générale des Nations Unies reconnait que la situation des droits de l'homme en Crimée se détériore
Cette déclaration a été publiée sur le site officiel du ministère des Affaires étrangères ukrainien.
« L'adoption de la résolution est une autre preuve du soutien assuré à l'Ukraine par la communauté internationale, malgré les tentatives désespérées de la Fédération de Russie de bloquer à la fois la résolution et l'allocation de fonds pour une mission de surveillance des droits de l'homme dans la péninsule », peut-on lire dans le document.
L'Assemblée générale a déclaré que la situation des droits de l'homme dans la péninsule ukrainienne se détériorait rapidement et que la Fédération de Russie continuait, malgré les appels de la communauté internationale, à violer de manière flagrante ses propres obligations en tant que pays occupant.
Les délégations ont notamment condamné le non-respect par la Fédération de Russie des dispositions des résolutions 71/205 et 72/190 de l'Assemblée générale, approuvées respectivement en 2016 et 2017. Les pays ont également condamné les arrestations illégales, les perquisitions, les détentions, les disparitions et les passages à tabac d'activistes qui sont devenus une pratique courante dans la république autonome ukrainienne récemment stable et pacifique. En outre, la résolution appelle tous les pays et organisations internationales à afficher la Crimée comme territoire temporairement occupé de l'Ukraine.
« Nous demandons à l'État agresseur d'arrêter l'arbitraire dans le territoire temporairement occupé et d'assurer le respect du droit international, de libérer toutes les personnes illégalement détenues, y compris les prisonniers politiques Oleg Sentsov, Volodymyr Baloukh et Emir UseinKuku. Nous assurons que l'Ukraine fera tous les efforts nécessaires pour traduire les coupables de violations des droits de l'homme en justice », soulignent les auteurs du document.
Le 22 décembre, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté la résolution A / C.3 / 73 / L.48 « La situation des droits de l'homme dans la République autonome de Crimée et dans la ville de Sébastopol (Ukraine) ». Au total, 65 pays ont voté « pour », 27 ont voté « contre » et 70 se sont abstenus.
EH