Zelensky attend qui arrivera en Turquie de la Russie

Comme le rapporte Ukrinform, il l'a souligné dans un discours vidéo en soirée.

« Nous avons eu plusieurs réunions aujourd'hui avec l'équipe concernant le format en Turquie. J'attends de voir qui viendra de Russie, et je déterminerai ensuite les mesures que l'Ukraine devrait prendre. Les signaux qu'ils transmettent dans les médias ne sont pas encore convaincants. Mais on entend aussi dire que le président Trump envisage de se rendre en Turquie. C'est donc peut-être l'argument le plus convaincant. Une semaine peut vraiment changer beaucoup de choses, mais peut-être… Tout cela est en train de se régler », a-t-il déclaré.

M. Zelensky a aussi noté la déclaration du pape Léon XIV selon laquelle le Vatican était prêt à servir de médiateur.

« Le Vatican peut contribuer à la diplomatie. Les dirigeants des pays du Sud soutiennent une rencontre directe, et cette voix est entendue. Nous connaissons aussi la position de la Chine sur le cessez-le-feu et les négociations. La position des États-Unis et de l'Europe est parfaitement claire. C'est devenu une évidence pour tout le monde, pendant toute la période de guerre à grande échelle, que le seul obstacle à l'établissement de la paix est l'absence d'une volonté claire de la Russie d'y parvenir », a noté le Président.

M. Zelensky a ajouté que les réponses aux questions sur le début de la guerre se trouvent à Moscou, et que la manière dont elle se terminera dépend du monde.

« L’Ukraine est prête à tout format de négociation et nous n’avons pas peur des rencontres. Demain, en Turquie », a-t-il dit.

Volodymyr Zelensky a aussi indiqué avoir entendu un rapport du commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Oleksandr Syrskyi, sur la situation au front.

Le commandant en chef Syrskyi a rendu compte aujourd'hui de la situation sur le front, dans toutes les directions. Plus d'une centaine de combats ont lieu chaque jour. La direction de Pokrovsk et d'autres directions de la région de Donetsk sont particulièrement difficiles.

« Nous poursuivons nos actions actives dans les régions de Koursk et de Belgorod. Nous protégeons préventivement la frontière ukrainienne », a indiqué le président.

Pour rappel, samedi dernier les dirigeants de l'Ukraine, de la France, de l'Allemagne, de la Pologne et du Royaume-Uni, avec le soutien des États-Unis, ont lancé un ultimatum à la Russie pour qu'elle mette en œuvre un cessez-le-feu de 30 jours. Poutine a plutôt proposé une réunion des délégations à Istanbul le 15 mai au soir. V. Zelensky a accepté. Mais Poutine n’a pas encore signalé sa volonté de venir en Turquie.