Volodymyr Zelensky : Pas de signe russe pour une rencontre trilatérale, un cessez-le-feu préalable indispensable

« La Russie ne montre aucune intention de participer à cette réunion. Si elle refuse, de nouvelles sanctions seront nécessaires », a déclaré Zelensky lors d’une conférence de presse à Bruxelles aux côtés de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, soulignant que la Constitution ukrainienne interdit la cession de territoires.

Selon lui, de véritables négociations pour mettre fin à la guerre ne peuvent commencer que par un cessez-le-feu le long de la ligne de front. « Poutine a de nombreuses exigences, mais nous ne connaissons pas toutes. Si elles sont réellement aussi nombreuses qu’on le dit, il faudra du temps pour les examiner et cela ne peut se faire sous la pression des armes. Il faut donc arrêter les combats et travailler rapidement à un accord final. Nous en discuterons à Washington. Poutine refuse de cesser les meurtres, mais il doit le faire », a souligné Zelensky.

Le président ukrainien a précisé que ces négociations pourraient se tenir directement sur la ligne de front, qu’il considère comme « le meilleur endroit pour discuter », et que l’Europe soutient cette approche.

Il a également rappelé que la Russie n’avait pas progressé dans la région de Donetsk. « Poutine n’a pas réussi à s’en emparer depuis 12 ans, et la Constitution ukrainienne interdit la cession ou la vente de terres », a-t-il insisté. Zelensky a enfin souligné que la question territoriale est si sensible qu’elle ne peut être abordée qu’au plus haut niveau, lors d’une rencontre directe entre les dirigeants ukrainien et russe.