Le ministre ukrainien des Affaires étrangères a discuté avec ses homologues européens et américain des garanties de sécurité
Cette discussion, consacrée au chemin vers la paix et aux garanties de sécurité, a été organisée à l’initiative de Marco Rubio en coopération avec la ministre finlandaise Elina Valtonen, le ministre français Jean-Noël Barrot, l’Allemand Johann Wadephul, l’Italien Antonio Tajani, le Polonais Radosław Sikorski, le Britannique David Lammy, ainsi que la haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères, Kaja Kallas.
L’entretien s’est appuyé sur les récents contacts entre les dirigeants, le succès de la visite du président Volodymyr Zelensky à Washington et les travaux menés par les conseillers à la sécurité nationale, a fait savoir Andriy Sybiha sur X.
« J’ai confirmé la position de l’Ukraine : les garanties de sécurité doivent être concrètes, juridiquement contraignantes et efficaces. Elles doivent être multidimensionnelles et inclure des volets militaire, diplomatique, juridique et autres », a-t-il souligné.
Les participants ont convenu que l’armée ukrainienne constituerait la base de toute garantie, et que son renforcement maximal reste une priorité. Andriy Sybiha a réaffirmé que Kyiv était prête à poursuivre ses efforts sur la voie de la paix.
« Nous sommes ouverts à des rencontres entre dirigeants, sous n’importe quel format et en tout lieu. Nous voulons mettre fin aux tueries et donner une chance à la diplomatie », a-t-il noté.
Il a également averti que Moscou « ne peut pas éternellement gagner du temps » et qu’en cas de refus persistant de la Russie d’avancer vers un règlement, elle devra faire face à un durcissement des sanctions et à un renforcement des capacités de défense de l’Ukraine.
