Déclaration de New York : plus de 60 pays exigent la fin de l’occupation russe en Ukraine
Selon le texte publié sur le site officiel de la Plateforme, la Déclaration a été adoptée le 24 septembre 2025, à l’occasion de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale, qui marque également le 80ᵉ anniversaire de la création des Nations unies.
Les signataires — représentants d’États membres de l’ONU et d’organisations internationales — y réaffirment que « tout gain territorial obtenu par la menace ou l’usage de la force ne peut être reconnu comme légitime » et condamnent l’agression russe, initiée par la tentative d’annexion de la Crimée et de Sébastopol.
Le texte dénonce la poursuite de l’occupation illégale de territoires ukrainiens, y compris en Crimée, à Sébastopol et dans certaines zones des régions de Kherson, Zaporijjia, Donetsk et Louhansk. Les participants réaffirment leur attachement à la souveraineté, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Ukraine dans ses frontières internationalement reconnues, incluant ses eaux territoriales.
La Déclaration souligne que « mettre fin à l’agression russe et garantir une paix juste et durable en Ukraine est une nécessité urgente, non seulement pour restaurer son intégrité territoriale, mais aussi pour défendre le droit international, renforcer la paix et la sécurité mondiales, et préserver l’autorité et les principes fondateurs de l’ONU ».
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriy Sybiha, a salué un sommet marqué par une participation record — plus de 60 États et organisations internationales, avec la présence d’une vingtaine de dirigeants issus de tous les continents. « De plus en plus de pays partagent la conviction que la Crimée est l’Ukraine et que son retour signifiera aussi le rétablissement du respect de la Charte des Nations unies. Notre Déclaration de New York en est la preuve », a-t-il déclaré sur Facebook.
Lancée en 2021 à l’initiative du président Volodymyr Zelensky, la Plateforme pour la Crimée est un mécanisme international visant à coordonner la réponse mondiale à l’agression russe, à accroître la pression sur le Kremlin et à promouvoir la libération de la péninsule.
Photo : Site de la Plateforme internationale pour la Crimée
