La Russie perdrait 30 milliards de dollars de revenus pétroliers et gaziers cette année
Lors de son intervention, il a souligné que le secteur énergétique reste la principale source de financement de la machine militaire russe.
Cette année, la coalition de sanctions a ciblé plus de 500 acteurs du secteur énergétique russe, comprenant des pétroliers, des traders, des institutions financières ainsi qu’un nombre important d’organisations faisant partie de l’écosystème de la flotte fantôme russe.
Actuellement, le prix du pétrole russe a chuté à un niveau record de 40 dollars le baril dans les ports maritimes. Par ailleurs, la décote sur le pétrole Urals a presque doublé, passant de 12 à 20 dollars le baril, et le coût du fret des pétroliers a augmenté de 15 %. Depuis novembre, une baisse des exportations de pétrole par voie maritime est constatée.
« La pression des sanctions a entraîné une réduction de la production pétrolière en Russie à 30 millions de tonnes cette année. Cette tendance va s’accentuer », a souligné Louhovski, ajoutant qu’en 2025, la Russie a enregistré une baisse de 20 % du forage de nouveaux puits pétroliers.
En conséquence, les sanctions internationales ont provoqué un déficit important dans le budget fédéral russe.
Selon les estimations du SZRU, la Russie perdra donc 30 milliards de dollars de revenus pétroliers et gaziers cette année, et pourrait en perdre près de 50 milliards l’an prochain.
Le sommet a réuni la Première ministre ukrainienne Ioulia Svyrydenko, le représentant spécial de l’Union européenne pour les sanctions David O’Sullivan, Vladyslav Vlasiouk, conseiller du président pour la politique de sanctions, ainsi que des représentants d’Ukraine, de Belgique, du Royaume-Uni, du Danemark, de l’Estonie, d’Irlande, d’Islande, d’Italie, du Canada, de Chypre, de Lettonie, de Lituanie, des Pays-Bas, d’Allemagne, de Norvège, de Pologne, de Finlande, de France, de Suède et de l’Union européenne.
Le sommet devrait permettre de définir les prochaines étapes pour renforcer la coalition de sanctions et affaiblir la base économique de la machine militaire russe.