Volodymyr Zelensky : Le monde doit être intéressé par la fin de la guerre
« La plupart des guerres se sont terminées alors même que les parties en conflit ne se faisaient pas confiance. Des médiateurs ont aidé, les circonstances ont joué un rôle. Le bon sens de pays tiers, la majorité de la communauté internationale, a aussi contribué. Tout le monde comprend que l’on ne met pas simplement fin à une guerre comme on la commence. Une guerre laisse toujours une longue traîne. Après celle-ci, cette traîne aura un impact durable sur de nombreux pays et sur divers secteurs : l’économie, l’énergie, la sécurité, la sécurité alimentaire des autres nations. C’est pourquoi le monde doit être intéressé par la fin de cette guerre », a souligné Zelensky.
Selon lui, la plupart des guerres se sont conclues par des accords, et pour cela, l’intervention de tiers prêts à exercer une pression sur l’agresseur est essentielle, car la partie ukrainienne est, elle, prête à rencontrer ses homologues.
« Tout ce que le président Trump dit aujourd’hui, nous le soutenons, car nous pensons qu’il pourrait faire pression sur les Russes. Sommes-nous satisfaits d’un simple cessez-le-feu sans garanties de sécurité ? Non, pas vraiment. Mais le soutenons-nous ? Oui, nous le soutenons. Nous sommes prêts pour un cessez-le-feu durable. Nous étions prêts pour un cessez-le-feu de 30 jours. Nous sommes prêts pour un cessez-le-feu en vue d’un sommet entre dirigeants. Nous étions prêts pour un cessez-le-feu dans les airs, sur terre, en mer — qu’on commence par un aspect ou par tous. Toutes les propositions avancées d’une manière ou d’une autre par les représentants de l’administration Trump aux deux parties, nous les avons soutenues. La Russie n’en a soutenu aucune. Alors, qui ne veut pas la fin de cette guerre ? », a fait remarquer Zelensky.
Il a précisé que cette question n’était nullement rhétorique, mais bien concrète et claire.
« Nous ne voulions pas de cette guerre, nous n’avions pas l’intention de nous rendre à Poutine, nous ne sommes pas disposés à accepter des ultimatums et nous souhaitons mettre fin à la guerre. Nous sommes prêts pour un cessez-le-feu, un cessez-le-feu concret tel que proposé par les États-Unis, que nous considérons comme un garant du contrôle de ce cessez-le-feu et comme médiateur », a expliqué le chef de l’État.