Friedrich Merz annonce une aide d’urgence de 170 millions d’euros à l’Ukraine
« L’Allemagne continuera de soutenir l’Ukraine à un niveau très élevé dans le budget fédéral pour 2026. Compte tenu des récents événements, nous avons augmenté cette somme de 3 milliards d’euros supplémentaires, portant le total à 11,5 milliards d’euros. Et nous accordons immédiatement 170 millions d’euros supplémentaires pour les infrastructures afin d’atténuer l’impact du terrorisme russe sur l’approvisionnement hivernal de l’Ukraine », a déclaré Merz.
Il a assuré que l’Allemagne ne mettrait pas fin à son soutien à l’Ukraine.
« Nous soutiendrons le peuple ukrainien aussi longtemps que nécessaire. Et nous voulons rendre les avoirs russes gelés disponibles à cette fin. Poutine doit comprendre qu’il n’a aucune chance de gagner cette guerre aux dépens des Européens et de l’ordre de paix européen », a souligné le chancelier.
Il a salué les efforts des États-Unis pour mettre fin à la guerre, mais a insisté sur le fait que ni l’Ukraine ni l’Europe ne veulent d’une paix fondée sur une capitulation et n’accepteront des négociations menées dans leur dos.
« Un accord conclu entre grandes puissances sans l’accord de l’Ukraine et sans l’accord des Européens ne peut devenir la base d’une paix véritable et durable en Ukraine… À ce moment décisif — pour l’Ukraine, pour l’Europe et pour nous avec les États-Unis — je veux dire clairement : en ce qui concerne les affaires européennes, les décisions ne peuvent être prises qu’avec l’accord de l’Europe. L’Europe n’est pas un jouet entre les mains des autres, mais un acteur souverain qui défend ses propres intérêts et valeurs », a affirmé le chef du gouvernement.
Il a également répété que la guerre pourrait se terminer dès demain si la Russie mettait fin à son attaque, illégale au regard du droit international, et retirait ses troupes du territoire d’autrui.
« Dans ce conflit, il n’y a qu’un seul agresseur. Le nommer est une condition préalable pour disposer du repère intérieur nécessaire à la résolution de ce conflit… Et pour que de véritables négociations deviennent possibles, il faut montrer à Poutine l’impasse totale de son aventure militaire », a souligné Merz.