J.D. Vance : « L’Europe doit assumer la part du lion » des garanties de sécurité pour l’Ukraine

J.D. Vance : « L’Europe doit assumer la part du lion » des garanties de sécurité pour l’Ukraine

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Le vice-président américain J.D. Vance a déclaré dans une interview à Fox News que les pays européens devraient prendre à leur charge la majeure partie des engagements financiers dans le cadre d’un futur accord sur les garanties de sécurité pour l’Ukraine.

Selon lui, les négociations sur la fin de la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine portent principalement sur deux questions : les garanties de sécurité pour Kyiv et le contrôle par Moscou de certaines parties du territoire ukrainien.

Interrogé sur les raisons pour lesquelles les États-Unis devraient supporter « la part du lion » du coût de ces garanties alors que « l’Europe a les moyens de se défendre elle-même », Vance a répondu : « Je ne pense pas que nous [les États-Unis] devions porter ce fardeau. Je pense que nous devons être utiles, si nécessaire, pour mettre fin à la guerre et arrêter les tueries. Mais je pense que nous devons nous attendre — et le président [Trump] s’y attend certainement — à ce que l’Europe joue ici un rôle de premier plan. »

Le vice-président a précisé que Donald Trump avait clairement indiqué que les États-Unis restaient ouverts aux discussions, mais qu’« ils ne prendraient aucun engagement tant qu’il ne sera pas clair ce qui sera nécessaire avant tout pour mettre fin à la guerre ».

« Quoi qu’il arrive, quelle qu’en soit la forme, les Européens devront assumer la part du lion », a souligné Vance.

Évoquant une possible rencontre entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le dirigeant russe Vladimir Poutine, Vance a ajouté qu’un face-à-face pourrait aider à résoudre des questions difficiles à trancher par les voies bureaucratiques.

« Je pense que si on suit le processus bureaucratique, la réponse sera "oui". Mais je crois que le président [Trump] — et moi-même — préférerions qu’ils se rencontrent quelles que soient les circonstances. Il n’est pas nécessaire de tout régler d’avance : parfois, une rencontre directe entre dirigeants peut débloquer un problème que leurs équipes ne parviennent pas à résoudre », a-t-il expliqué.

Le 18 août, Volodymyr Zelensky a rencontré le président américain Donald Trump à la Maison Blanche en format bilatéral. Zelensky a exprimé l’espoir que les dirigeants américains et européens aident à trouver une voie diplomatique pour mettre fin à la guerre et a indiqué attendre une rencontre trilatérale entre les dirigeants de l’Ukraine, des États-Unis et de la Russie.

Plus tard, une réunion élargie a eu lieu avec la participation des présidents américain et ukrainien ainsi que de plusieurs dirigeants européens venus à Washington pour discuter des moyens de mettre fin au conflit.

Photo : Présidence ukrainienne


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