Les dirigeants européens et Zelensky plaident pour des négociations de paix basées sur la ligne de front actuelle 

Le texte, rendu public par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen sur X, inclut les signatures du président ukrainien Volodymyr Zelensky, des présidents français et finlandais, des premiers ministres britannique, italien, polonais et norvégien, du chancelier allemand, ainsi que de la présidente de la Commission européenne et du président du Conseil européen.

« Nous soutenons résolument la position du président Trump selon laquelle les combats doivent cesser immédiatement et que la ligne de front actuelle doit servir de point de départ pour les négociations. Nous restons attachés au principe selon lequel les frontières internationales ne peuvent être modifiées par la force », indique la déclaration.

Le document souligne que le retard pris par la Russie démontre que l’Ukraine est la seule partie véritablement engagée en faveur de la paix et qu’elle doit se trouver dans la position la plus forte possible avant, pendant et après tout cessez-le-feu.

« Nous devons intensifier la pression sur l’économie russe et son industrie de défense jusqu’à ce que Poutine soit prêt à conclure la paix. Nous travaillons actuellement sur des mesures visant à utiliser pleinement la valeur des avoirs souverains russes gelés afin de fournir à l’Ukraine les ressources nécessaires », poursuit la déclaration.

Elle précise également que les dirigeants se réuniront cette semaine dans le cadre du Conseil européen et de la Coalition des volontaires pour discuter des moyens de faire progresser cette initiative et de continuer à soutenir l’Ukraine.

Le président américain a déclaré que Zelensky et Poutine doivent arrêter la guerre en fonction des lignes territoriales actuelles et conclure un accord. Le Kremlin a rejeté l’idée de figer la ligne de front.

Le 16 octobre, la veille de sa rencontre avec Volodymyr Zelensky, Trump a eu un entretien téléphonique avec Poutine, après lequel il a annoncé qu’il rencontrerait le dirigeant russe à Budapest « pour discuter de la possibilité de mettre fin à cette guerre infâme entre la Russie et l’Ukraine ».

Photo : UE