Pour Starmer, les sanctions sur le pétrole russe marquent un tournant dans la guerre en Ukraine
« Nous sommes dans une meilleure position. La semaine dernière a été marquée par des évolutions réellement significatives. La principale avancée, selon moi, concerne les sanctions. Nous avons adopté des sanctions contre tous les grands groupes pétroliers russes, puis le président Trump a sanctionné deux autres majors, et l’Union européenne a publié son dernier paquet de sanctions — tout cela en l’espace de quelques jours. L’impact sur l’économie russe est profond », a insisté Keir Starmer.
Il a indiqué s’être entretenu dimanche au téléphone avec Trump afin d’accroître la pression sur la Chine, pour que Pékin cesse d’acheter du pétrole russe. Le message de Londres à la Chine est clair : « tout le monde doit cesser d’acheter du pétrole russe ».
« L’économie russe subit indéniablement des dommages majeurs, et c’est pourquoi nous devons poursuivre le travail sur les sanctions. C’est mon évaluation, et c’est aussi celle de l’Union européenne », a souligné le chef du gouvernement britannique.
Keir Starmer a également fait savoir qu’il avait discuté avec Trump de la fourniture à l’Ukraine de missiles à longue portée.
Enfin, le Premier ministre a exhorté les alliés européens à accélérer la prise de décision concernant l’utilisation des avoirs russes gelés pour soutenir financièrement l’Ukraine. Selon lui, combinée aux sanctions, cette mesure pourrait montrer à Vladimir Poutine que l’Occident soutiendra Kyiv plus longtemps que l’économie russe ne sera capable de soutenir la guerre.