Keith Kellogg : le plan de paix de Trump n’est qu’un cadre de travail et doit encore être retravaillé
L’ancien général américain a comparé le processus politique de règlement en Ukraine à la réalisation d’objectifs lors d’une opération militaire, où, selon lui, « les dix derniers mètres sont toujours les plus difficiles ».
« Nous en sommes à environ deux mètres de l’objectif. Nous sommes presque arrivés. Et le “plan de paix” en 28 points est un document inachevé, qui continuera d’être travaillé tout au long de la semaine précédant Thanksgiving afin de garantir que nous atteignions le résultat final », a déclaré Kellogg.
Il a précisé que l’équipe qui a préparé le plan « a accompli un travail difficile et de grande qualité », tout en soulignant que le document continue d’être affiné.
« Certaines choses doivent être légèrement modifiées. Mais cela se fait dans le cadre des négociations », a-t-il ajouté.
S’exprimant sur la possibilité réelle de signer un accord, le représentant du président américain s’est montré optimiste.
« Je pense que nous pouvons pousser les Ukrainiens à accepter ce plan. Et je pense qu’ensuite, nous pourrons également pousser les Russes à le faire », a-t-il affirmé.
Le 21 novembre, le président américain Donald Trump a confirmé que son administration avait fixé à jeudi prochain la date limite pour que l’Ukraine accepte le plan de la Maison-Blanche visant à mettre fin à la guerre menée par la Russie.
Le 22 novembre, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a signé un décret créant une délégation ukrainienne chargée de participer au processus de négociations avec les États-Unis, d’autres partenaires internationaux, ainsi qu’avec des représentants russes, afin d’atteindre une paix juste et durable.
Des négociations autour du « plan de paix » de Trump doivent avoir lieu aujourd’hui en Suisse, en présence de représentants de l’Union européenne et du Royaume-Uni.