Selon Marco Rubio, la région de Donetsk reste une pomme de discorde dans les négociations sur la paix en Ukraine
C’est ce qu’a déclaré le secrétaire d’État américain Marco Rubio dans une interview à la chaîne Fox News.
« Au bout du compte, c’est à eux de décider. S’ils choisissent de ne pas mettre fin à la guerre, elle continuera, mais nous poursuivrons nos efforts pour y mettre un terme », a-t-il affirmé.
Selon lui, l’administration du président Donald Trump cherche à comprendre comment les États-Unis peuvent aider les belligérants à dépasser leurs désaccords, d’où une diplomatie active.
« Pour cela, il faut négocier avec les deux parties. Il y a dans ce processus des gens irrationnels qui pensent que nous devrions parler uniquement à l’Ukraine et ne pas négocier avec la Russie. Car on ne peut tout simplement pas arrêter la guerre entre la Russie et l’Ukraine sans parler à Moscou – tout en tenant bien sûr compte de la position de Kyiv », a expliqué le secrétaire d’État.
Il a également indiqué que le principal sujet de désaccord dans les négociations porte actuellement sur environ 20 % du territoire de la région de Donetsk encore sous contrôle ukrainien.
« Ce sur quoi ils se disputent littéralement en ce moment, c’est environ 20 % de la région de Donetsk qui restent sous contrôle ukrainien. Nous avons essayé de clarifier cela, et je pense que nous avons fait quelques progrès : avec quoi les Ukrainiens peuvent-ils vivre, et quelles garanties de sécurité pour l’avenir jugent-ils acceptables ? », a déclaré Rubio.
Interrogé sur le soutien américain à l’Ukraine, le chef de la diplomatie américaine a souligné que l’administration actuelle ne considère pas réaliste une approche consistant à poursuivre indéfiniment l’aide de Washington à Kyiv.
« Certains pensent que notre politique devrait consister à financer l’Ukraine en quantité illimitée aussi longtemps que durera cette guerre. C’est irréaliste, et cela n’arrivera pas », a-t-il affirmé.
Le responsable américain a ajouté que l’administration Trump répète depuis longtemps qu’il est impossible de maintenir un soutien à une telle échelle et dans de tels volumes.