Les essentiels de la semaine

Politique, économie, Crimée et société. Plusieurs fait important se sont déroulés cette semaine en Ukraine. En voici un petit résumé :

1 / Gazprom vs Naftogaz : Crise du gaz entre l’Ukraine et la Russie.

Le tribunal d’arbitrage de la chambre de commerce de Stokholm, en Suède, a condamné le géant gazier russe Gazprom à verser plus de 4 milliards de dollars à l’entreprise d’Etat ukrainienne Naftogaz au titre du préjudice subit lors d’une revalorisation des tarifs appliqués au gaz à destination des marchés européens alors que l’entreprise russe avait refusé d’appliquer une clause autorisant la renégociation des tarifs de transit en Ukraine.

Cette condamnation a engendré une crise énergétique et politique entre les deux pays, Gazprom refusant de s’acquitter de l’amende et réduisant ses exportations de gaz vers l’Ukraine.

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2/ 14 policiers blessés lors d’échauffourées devant le Parlement ukrainien.

Le camp de tentes installé par des manifestants anti-corruption il y a plusieurs mois en face de la Verkhovna Rada (le Parlement ukrainien) a été démantelé samedi 3 mars au matin par les forces de l’ordre. Plusieurs engins explosifs y ont été trouvés. Ce démantèlement fait suite à l’adoption en première lecture d’une loi anti-corruption par les députés et surtout à des échauffourées auxquelles ont participé certaines personnes issues du camp et qui ont entraîné quatorze blessés parmi les forces de l’ordre en marge d’une manifestation mardi 27 février.

Lire aussi : Echauffourées devant la Rada : quatorze policiers blessés (photos et vidéo)

3/ Adoption d’un projet de loi anti-corruption.

Les députés de la Verkhovna Rada ont adopté en première lecture un projet de loi sur la création d’une Haute cour anti-corruption en Ukraine jeudi 1er mars. Cette loi anti-corruption était la principale exigence des partenaires internationaux et des bailleurs de fonds de l’Ukraine afin de poursuivre les programmes de soutien et de coopération.

Lire aussi : Le Parlement adopte la loi sur la Haute cour anti-corruption en première lecture

4/ Invasion russe en Crimée.

Le 27 février 2014, des « hommes verts » prenaient le contrôle des institutions et des infrastructures principales de Crimée, avant qu’un référendum illégal organisé sous le contrôle de forces armées russes n’approuve l’annexion de la péninsule à la Fédération de Russie. Quatre ans après, et malgré l’opposition de la quasi-totalité de la communauté internationale, la Russie refuse de reconnaître l’illégalité de son action et de restaurer la souveraineté territoriale de l’Ukraine.

Lire aussi : Le Parlement adresse une requête à la communauté internationale à propos des élections en Crimée

6/ La Russie libère deux garde-frontières ukrainiens.

Vendredi 2 mars, Bogdan Martson et Igor Dziubak, deux garde-frontières ukrainiens enlevés en octobre dernier dans la région de Soumy et détenus en Russie eont été libérés et ont pu retourner en Ukraine.

Lire aussi : Deux gardes-frontières kidnappés par la Russie de retour en Ukraine (photos et video)

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 À la mémoire de Boris Nemtsov